Au début des années 30, Staline convoqua le peintre Youri Pilav au Kremlin et lui exposa un projet artistique: il chargeait l'artiste de réaliser une œuvre qui représenterait les canons de la beauté soviétique. Il voulait magnifier la beauté de l'ouvrière et de la paysanne au travail.
Youri était très bon dessinateur, mais pas très futé. Très impressionné par le dictateur, il perdit ce qui lui restait d'entendement et comprit tout de travers ce que lui demandait le Petit Père des Peuples. Il se dirigea donc tout tremblant vers son atelier et réalisa cette toile:
Il avait confondu les canons de la beauté soviétique avec la beauté des canons soviétiques. Cette bévue lui valut vingt ans de séjour tous frais payés en Sibérie, bien que la toile fût conservée et exposée au musée de l'Hermitage de Leningrad.
Youri était très bon dessinateur, mais pas très futé. Très impressionné par le dictateur, il perdit ce qui lui restait d'entendement et comprit tout de travers ce que lui demandait le Petit Père des Peuples. Il se dirigea donc tout tremblant vers son atelier et réalisa cette toile:
Il avait confondu les canons de la beauté soviétique avec la beauté des canons soviétiques. Cette bévue lui valut vingt ans de séjour tous frais payés en Sibérie, bien que la toile fût conservée et exposée au musée de l'Hermitage de Leningrad.
1 commentaire:
Encore une histoire de héros et d'impuni.
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