dimanche 30 mai 2010

Big Catch, un film de Moles Merlo

Big Catch, de Moles Merlo.

Voici un court métrage de Moles Merlo qui, bien que le scénario soit un peu abracadabrant, n'est pas sans rappeler Pigeon Impossible. A chaque fois, je suis épaté par le rendu des images et les expressions des personnages:



mardi 25 mai 2010

La guerre d'Alan: l'intégrale grand format, grande classe

La guerre d'Alan, d'Emmanuel Guibert.

Ces derniers jours, vu le temps magnifique qu'il fait, je n'ai pas eu trop l'envie de rédiger pour Milsabor! La navigation à la voile a repris et le jardin demande beaucoup de travail. En plus, j'ai consacré un peu de temps libre à la lecture du chef-d'œuvre d'Emmanuel Guibert: La guerre d'Alan, que j'ai reçu pour mon anniversaire.

C'est l'histoire vraie d'un soldat américain. En fait, il ne s'agit pas vraiment de guerre, puisque le héros, Alan Ingram Cope, n'arrive en Europe qu'à la toute fin de la deuxième guerre mondiale. Il y rencontre des gens en Allemagne, puis les quitte. Il s'installe en Europe, perd de vue ses amis, puis essaie de les retrouver à la fin de sa vie. Cette BD est plus un récit philosophique qu'une histoire de guerre. Le tout est dessiné et raconté de façon magistrale. Et l'édition en un seul volume grand format de 300 pages vaut vraiment son pesant de cacahouètes. En voici une planche:

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

Cette splendeur est éditée par L'Association, une bande de joyeux drilles qui collent au dos de leurs bouquins une étiquette qui vaut le détour à elle toute seule et qui me les rend définitivement sympathiques:

Ce que j'ai immédiatement fait, évidemment!

La guerre d'Alan, édition intégrale grand format, 300 pages, L'Association, 2009.

mercredi 19 mai 2010

lundi 17 mai 2010

Retour du BLUES RULES FESTIVAL

Les Black Diamond Heavies.

Le 5 mai dernier, je vous annonçais le BLUES RULES FESTIVAL de Crissier, près de Lausanne. Je vous laisse lire l'article ici.

Mis à part qu'on s'est gelé les miches comme jamais, ce festival m'a beaucoup plu. J'ai beaucoup aimé les artistes que j'attendais et j'en ai découvert d'autres. Voici trois vidéos que j'ai tournées le 15 mai:

Le Reid Paley Trio de New York. Râpeux et swing. Très classe:



Les Black Diamond Heavies ont tenu toutes leurs promesses. Un déchaînement d'énergie incomparable:



... et Veronica Sbergia et ses Red Wine Serenaders, toujours aussi charmante:



vendredi 14 mai 2010

Freud, Michel Onfray ... et Milsabor!

Si vous n'habitez pas la planète Mars, vous avez sans doute entendu parler du dernier livre de Michel Onfray: Le crépuscule d'une idole. L'affabulation freudienne. Dans ce brûlot, il y démonte consciencieusement l'imposture de la psychanalyse en expliquant que Freud a fait passer ses névroses personnelles pour des généralités et en a ensuite tiré des conclusions universelles. Il s'en explique très bien chez Franz-Olivier Giesbert.


Tout ça pour dire qu'en mars 2008, j'avais commis un petit article consacré à Freud et à son divan dans la série Le saviez-vous? Si vous lisez régulièrement Milsabor!, vous aurez pu constater que je travestis un peu la réalité. Mais, en apprenant ce que nous révèle Onfray, on pourrait presque croire à ce que je racontais, tellement la vérité sur le personnage est ... renversante. Voici ce que je disais à propos du fameux divan:


Le saviez-vous? Freud dépossédé de son divan

Le fauteuil et le fameux divan de Sigmund Freud.

Tout le monde connaît le légendaire divan de Sigmund Freud. Ce qui est moins connu, ce sont les circonstances qui ont conduit à l'utilisation de ce meuble.

Sigmund Freud ayant élaboré sa méthode d'analyse, il se rendit compte que les séances avec ses patients promettaient de durer longtemps. Comme il craignait la fatigue, il décida donc de s'aménager une place de travail confortable, car il était convaincu qu'une bonne écoute passait par une parfaite décontraction du thérapeute. Dans son cabinet, il disposa ainsi un fauteuil à l'usage du patient et, sur la gauche du fauteuil, un divan qu'il se réservait.

Mais les choses ne se passèrent pas comme il le désirait. Lorsqu'il accueillit Wilfried Gropius, son premier client, il lui désigna son curieux assemblage de meubles et lui dit: "Prenez place". Gropius, croyant voir que le médecin lui montrait le divan, s'y allongea confortablement. Freud était catastrophé, mais il n'osa pas contrarier son premier patient. Penaud, il s'installa dans le fauteuil et mena la séance à son terme.

Sigmund Freud n'en revient pas.

La semaine suivante, Gropius s'installa tout naturellement de la même manière. Comme il avait raconté à tout le monde que son psychanalyste réservait un divan à ses patients, Freud dut se contenter du fauteuil lors de toutes les consultations qu'il donna au cours de sa carrière. Ses clients ne se doutèrent jamais qu'un homme très frustré les écoutait. Le saviez-vous?

mercredi 12 mai 2010

Pour l'ouverture du Festival de Cannes: Une petite histoire de Tim Burton

Une petite histoire de Tim Burton.

Ma chère Iris me signale que Libération commence aujourd'hui la publication d'une série de 12 petites vidéos consacrées aux coulisses du Festival de Cannes. Une chaque jour. Elles sont réalisées par l'atelier doncvoilà, composé de Anne Jaffrennou, Joris Clerté et Christian Janicot. En quelques coups de crayon et un commentaire rigolo, ils produisent un petit bijou intéressant et drôle:



La suite de la série sera publiée à raison d'un clip par jour sur cette page.

dimanche 9 mai 2010

Le saviez-vous? La pêche à la baleine en mer de Chine

Arnold Gladallover et sa foreuse à baleines.

Il y a cent ans, la lutte était rude parmi les chasseurs de baleines. Les plus beaux spécimens se trouvaient en mer de Chine et il était très difficile aux pêcheurs européens ou américains de rivaliser avec les pêcheurs locaux. Mais, venant d'apprendre au bistrot que la Terre est ronde, Arnold Gladallover, un pêcheur de Rhode Island, imagina une astuce pour attraper facilement des baleines aux antipodes.

Il fabriqua donc une foreuse, constituée d'une sorte d'obus accroché à un câble. L'obus devait traverser la Terre en tirant le câble derrière lui, jusqu'à qu'il ressorte en mer de Chine. Là, il s'ouvrait et expédiait un harpon. Avec un peu de chance, une baleine passait dans les parages et se faisait prendre. Il suffisait ensuite d'enrouler le câble pour récupérer le cétacé sans se déplacer d'un mètre.

L'invention fonctionna à merveille, mais le trou creusé par la foreuse ne permettait pas d'y faire passer une baleine. Arnold ne parvint qu'à ramener quelques sardines, mais le prix de revient de celles-ci se monta à 12'000 dollars le kilo, ce qui n'était pas rentable. Arnold transforma donc sa foreuse pour en faire une machine à planter les oignons de tulipes et fit fortune. Le saviez-vous?

mercredi 5 mai 2010

En attendant (impatiemment) le BLUES RULES FESTIVAL de Crissier




Ça va se passer à 2 kilomètres de chez moi à tout casser. Inutile de dire que j'ai mon pass pour les deux jours (15 et 16 mai) du Blues Rules Festival de Crissier, le premier festival en Suisse consacré au Delta Blues. Deux passionnés, Vincent Delsupexhe et Thomas Lecuyer, pensant qu'on est jamais mieux servi que par soi-même, on invité toute une palette de musiciens américains et européens dans les jardins du château de Crissier, près de Lausanne.

Le château de Crissier. Un endroit qui me parle, car mon grand-père
y est mort à l'époque où c'était une maison de retraite.

Et quand je dis une palette, j'ajoute qu'elle est large, puisqu'elle va des deux membres totalement allumés des Black Diamond Heavies:



Après 40 secondes de générique un peu pourri, un magnifique morceau:


A la charmante et délicate Veronica Sbergia, que je vous avais déjà présentée ici:



En passant par Wes Mackey:



... et beaucoup d'autres, que vous pouvez voir (et entendre) ici.

J'ai payé de ma personne en allant coller des affiches autour de chez moi et j'espère que ce festival sera une réussite. Je vous en donnerai des nouvelles.


Et voici les nouvelles, postées le 17 mai, de retour du BLUES RULES FESTIVAL:

Les Black Diamond Heavies.

Le 5 mai dernier, je vous annonçais le BLUES RULES FESTIVAL de Crissier, près de Lausanne. Je vous laisse lire l'article ici.

Mis à part qu'on s'est gelé les miches comme jamais, ce festival m'a beaucoup plu. J'ai beaucoup aimé les artistes que j'attendais et j'en ai découvert d'autres. Voici trois vidéos que j'ai tournées le 15 mai:

Le Reid Paley Trio de New York. Râpeux et swing. Très classe:



Les Black Diamond Heavies ont tenu toutes leurs promesses. Un déchaînement d'énergie incomparable:



... et Veronica Sbergia et ses Red Wine Serenaders, toujours aussi charmante:



samedi 1 mai 2010

Raylambert: un Hergé sans Tintin

Une illustration de Raylambert.

Je viens de trouver aux puces (toujours les puces!) un livre de grammaire que j'avais eu à 12 ans. Outre le fait que la grammaire, l'orthographe et la conjugaison y étaient très bien expliqués, il y avait surtout de très belles illustrations signées Raylambert:

Grammaire, conjugaison, orthographe,
Berthou, Gremaux et Vœgelé
Librairie Classique Eugène Belin.

Ce type était vraiment très doué et on peut regretter qu'il n'ait pas eu envie de créer des bandes dessinées ou qu'il n'ait pas trouvé de scénariste, car il aurait certainement concurrencé Hergé. Voici un diaporama de ses dessins, trouvé sur Flickr.