mercredi 31 mars 2010

dimanche 28 mars 2010

Nostalgie en noir et blanc au Royal-Savoy

On l'avait lu dans les journaux: l'hôtel Royal-Savoy de Lausanne vend aux enchères tout son contenu pour cause de rénovation complète. Des visites ont été organisées pour les acheteurs. Iris et moi en avons profité pour explorer ce bâtiment historique. Une chose et sûre: il a bien besoin d'une rénovation. La dernière, qui date des années 80, n'était pas très heureuse, surtout totalement défraîchie après 30 ans. J'ai pris mon appareil photo à tout hasard et le noir et blanc s'est imposé:

Cliquez sur les images pour les agrandir.



jeudi 25 mars 2010

French Roast

French Roast.

Voici French Roast, une jolie petite fable réalisée par Fabrice O. Joubert, par ailleurs animateur sur Wallace & Gromit. Le film était nominé aux Oscars dans la catégorie court-métrage d'animation:



lundi 22 mars 2010

Niouzes de Milsabor! Joies et peines

L'Amérique se soigne:



Régionales: Les dessous de l'affaire:



samedi 20 mars 2010

Jukebox: Popa Chubby en concert

Popa Chubby à l'Amalgame Club d'Yverdon-les-Bains.

Vendredi soir, pour terminer la semaine en beauté, nous sommes allés à l'Amalgame Club d'Yverdon-les-Bains pour y écouter Popa Chubby. Franchement, je me faisais une fête d'aller écouter ce concert. Ça faisait plusieurs semaines que j'avais les billets. Ma seule appréhension était de savoir si Iris aimerait aussi. Eh bien, ça a été bingo sur toute la ligne!

On peut dire que le type ne se fiche pas du monde en concert. C'est un as de la guitare. Dans un style différent, il me fait penser à Brian Setzer et ses Stray Cats. Avec ses deux comparses à la basse et à la batterie, il nous a déroulé une setlist panachée de blues, de rock, de blues-rock, de Jimi et autres reprises. Le voici dans un instrumental tiré de son dernier album The Fight Is On:



mardi 16 mars 2010

Lausanne, jardins d'images

Hier, en faisant les puces, je suis tombé sur Lausanne, jardins d'images, un livre destiné à être offert aux jeunes Lausannois qui atteignent leur majorité. C'est sans doute pour ça que je ne l'avais jamais vu, ayant malheureusement passé cet âge depuis belle lurette...

Le bouquin est consacré aux parcs et jardins de Lausanne, qui en compte un nombre impressionnant. Ce qui m'a tout de suite frappé, ce sont les très belles illustrations en couleurs de Denis Kormann, et c'est pour ça que je vous en parle:

Campagne du Désert, le canal.

Place de Milan et collège de Montriond.

La rotonde de Mon-Repos.

Outre les dessins en couleurs de Denis Kormann, il y a ceux en noir et blanc de Tassilo Jüdt:

L'allée de Dorigny.
(Au fond, le plan d'eau où navigue le Milsabor.)

Les textes sont rédigés par des auteurs locaux, dont la délicieuse Claude-Inga Barbey. Le livre est édité par Edimento et on peut le commander ici.

Lausanne, jardins d'images, Editions Edimento, 2007.

dimanche 14 mars 2010

Révisez vos classiques avec Hold Your Horses

Hold Your Horses mis en scène.

Après les vidéos délirantes de OK Go de l'autre jour, voilà que ma fille me signale la vidéo d'un autre groupe qui soigne tout particulièrement ses clips et en fait une œuvre à part entière. Bien que se nommant Hold Your Horses, le groupe est français. Le clip 70 million les met en scène dans des tableaux classiques de toutes les époques. Le jeu consiste à donner le titre de chaque tableau en temps réel. A vous de jouer:



mercredi 10 mars 2010

lundi 8 mars 2010

Histoire de l'art: Meret Oppenheim et Thor le caribou

Meret Oppenheim: Souvenir de Thor le caribou, 1936.

Le 8 novembre 1936, lorsque Meret Oppenheim constate le décès de son caribou apprivoisé, elle est effondrée. Pourtant, cette année 1936 avait très bien commencé: le caribou, nommé Thor, s'était bien habitué à la présence de Meret. Ils avaient vécu tous deux des moments exaltants lors du Front Populaire. Ils avaient passé pour la première fois de leur vie de magnifiques vacances à la montagne et avaient assisté à de nombreux spectacles subventionnés.

La dernière photo de Thor le caribou.

Mais, après l'été, la santé de Thor se dégrada rapidement et il mourut d'une embolie pulmonaire dans les bras de Meret. Pour rendre hommage à son ami, Meret confectionna un service à petit déjeuner avec la peau du caribou. Ainsi, chaque matin en buvant son café, elle put se remémorer les bons moments passés avec lui.

vendredi 5 mars 2010

OK Go: Des clips à tomber par terre

Les joyeux drilles de OK Go.

Je ne sais pas comment je me suis débrouillé, mais jusqu'à présent je n'avais vu aucun clip du groupe OK Go. C'est aussi impardonnable qu'inexplicable, car il faut dire que ces gars ne font pas dans la demi mesure. Leur dernier clip, illustrant le morceau This Too Shall Pass est époustouflant. Il est explicitement inspiré par les machines délirantes du génial Rube Goldberg.



Un clip précédent, Here It Goes Again, a été vu par près de 50 millions(!) d'internautes, ... dont je ne faisais pas partie. Insensé.



Pour la bonne bouche, la version de This Too Shall Pass en plein air et avec la fanfare. Encore un sommet:



mercredi 3 mars 2010

Le saviez-vous? Les matraqueurs de la rue des Bouchers

La bande de la rue des Bouchers.

Au début du vingtième siècle, les bandes de voyous sévissaient déjà dans les villes. Mais, comme on le voit sur ce document exceptionnel, les moyens utilisés n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui. Pour agresser les passants, ils utilisaient des matraques, des boules en fer et parfois des épées. On notera aussi qu'ils soignaient leur tenue: tous vêtus de la même manière, ils choisissaient un équipement léger qui leur permettait de fuir plus rapidement.

La bande de la rue des Bouchers se renouvelant sans cesse, sévit durant une vingtaine d'années, estourbissant un nombre incalculable de passants, jusqu'au jour où ils tombèrent sur Armand Lejoyeux, le premier chef de la bande, rangé des voitures. Il était devenu représentant en boutons de nacre et tenta de leur expliquer qui il était. Mais les jeunes, ne respectant rien ni personne, le passèrent à tabac:

Armand Lejoyeux après le matraquage.

Depuis ce jour, les représentants en boutons de nacre ne s'aventurent plus dans la rue des Bouchers. Les voyous, eux, s'assurent toujours que leurs victimes ne faisaient pas partie de leur bande avant de les matraquer. Le saviez-vous?