lundi 29 octobre 2007

Merveilleusement gris

Une image de "Merveilleusement gris".

Voici Merveilleusement gris, un court métrage 3D impeccablement grinçant réalisé par Geoffroy BARBET MASSIN, l'un des piliers de la société Mikros Image, spécialisée dans la création d'images et la post-production. En parcourant leur site, je me suis rendu compte qu'ils sont à l'origine de nombreuses images de pub spectaculaires (voir ici la bande démo).


Merveilleusement gris (5 min. 40).

dimanche 28 octobre 2007

Délicieuse raisinée

Chaque automne, dans nos contrées de Suisse romande, de plus en plus de communautés villageoises, d'associations ou de groupes d'amis font revivre une délicieuse tradition: la fabrication de la raisinée.


Pour parler simplement, la raisinée est une réduction de jus de pomme par cuisson et évaporation. Le but est d'obtenir un liquide épais et très corsé qu'on va utiliser pour faire des tartes ou pour parfumer des crèmes ou des glaces. Dans une crêpe, c'est à tomber par terre! La réduction est importante car, avec 100 litres de jus de pommes, on obtient 10 litres de raisinée.

L'opération se fait dans un grand chauderon, en plein air, sur un feu de bois. Comme elle dure au minimum 24 heures, il est nécessaire de se relayer pendant la nuit. C'est pour ça que ce sont souvent des groupes de personnes qui le font.

Le moment de la fin de la cuisson est important: la raisinée ne doit être ni trop liquide, ni trop épaisse. Pour en juger, on en verse un peu dans une assiette plate et on tire un trait à travers avec le doigt. Si les deux parties se rejoignent, c'est que la raisinée est encore trop liquide. Si les deux parties restent séparées, c'est que c'est le moment de mettre en bouteilles.

Je serais curieux de savoir si cette tradition existe dans d'autres régions, comme en Normandie ou en Bretagne, par exemple. Je vous jure qu'un peu de raisinée simplement mélangée à de la crème fraîche, c'est di-vin! Sans parler des crêpes dont je parlais plus haut. Amis Normands, amis Bretons, unissez-vous et faites de la raisinée chaque automne! Vous ne le regretterez pas!

Recette de la tarte à la raisinée.

Une délicieuse tarte à la raisinée.
  • Cuisez à blanc un fond de tarte de pâte brisée. Personnellement, je mets un moule à tarte plus petit par-dessus la pâte pour qu'elle reste bien plate.
  • Pour l'appareil, mélangez et battez au fouet: 1.5 dl de crème, 1 dl de raisinée, un jaune d'œuf et trois œufs entiers. Enlevez ensuite la mousse qui s'est formée (mangez-la! C'est un avant-goût du bonheur!)
  • Remettez la pâte au four et versez-y doucement l'appareil. C'est plus pratique lorsqu'on a un four à tiroir.
  • Cuisez le tout à 100°. La pâte ne doit plus dorer. L'appareil doit "prendre", comme un flan. Au bout de 20-30 minutes, ouvrez le four et secouez doucement la tarte pour voir si le flan est pris. Prolongez la cuisson en vérifiant, jusqu'à ce que la tarte soit entièrement prise.
  • Sortez la tarte du four, laissez-la refroidir et mangez-la tout de suite. Vous m'en direz des nouvelles!

samedi 27 octobre 2007

Vu en vitrine

Lundi, en passant, devant une droguerie-pharmacie de Lausanne, j'ai aperçu une jolie association d'idées en vitrine. Comme je n'avais pas mon appareil photo sur moi, j'y suis retourné le lendemain:



mercredi 24 octobre 2007

Faites un portrait robot avec FLASH FACE

Reconnaissez-vous ce dangereux délinquant? J'ai réussi à dresser son portrait robot grâce à Flash Face, un site très sophistiqué qui permet de travailler comme un pro de la police. Si vous allez sur la page d'accueil du site, vous verrez que vous pouvez choisir la forme de tous les éléments du visage. Lorsque l'élément choisi apparaît sur le visage, vous pouvez le déplacer en cliquant dessus.

Vous pouvez ensuite, grâce à cette petite console de réglages, affiner en largeur et en hauteur, la forme de chaque élément séparément.

Je ne sais pas à quoi ressemble le logiciel dont disposent les enquêteurs dans les commissariats, mais celui-ci a l'air assez complet. En essayant de faire le portrait ci-dessus, j'ai réalisé la difficulté que peut ressentir un simple témoin qui doit donner des indications alors qu'il a vu un suspect durant quelques secondes dans la panique. Il doit y avoir des gens qui sont plus doués que d'autres pour fixer la forme d'un visage dans sa mémoire.

Essayez maintenant de dresser le portrait robot de votre meilleur ennemi!

mardi 23 octobre 2007

LE SAVIEZ-VOUS? La première crêpe flambée

Le 8 octobre 1871, William Walker, le chef pâtissier de l'hôtel Columbia, à Chicago, prépara comme d'habitude sa pâte à crêpes. Il en faisait beaucoup, car la spécialité de la maison était la crêpe fourrée à la gelée de potiron. Les clients venaient de l'Amérique entière, rien que pour déguster ce délicieux dessert. Il en venait même d'Europe.

Ayant terminé de préparer sa pâte, il lui trouva une drôle d'odeur. Quelque chose qui ressemblait à des effluves de cave mêlées à des relents d'égouts. Pour en avoir le cœur net, il fit une crêpe. A son grand désarroi, il dut constater que celle-ci était immangeable. Il décida donc de recommencer sa pâte, mais la réserve de farine était épuisée.

Les premiers clients arrivaient et commandaient déjà la fameuse spécialité de la maison. Dans un moment de grande inspiration comme seuls en connaissent les grands artistes, il arrosa sa crêpe d'une grande rasade d'eau-de-vie pour masquer le mauvais goût. Le premier client voulut déguster la pâtisserie avec un bon cigare. Lorsqu'il alluma son barreau de chaise, l'eau-de-vie s'enflamma, communiquant le feu à sa barbe. Paniqué, il voulut l'éteindre avec la nappe, qui prit feu à son tour. L'incendie s'étendit aux rideaux et, en très peu de temps, toute la salle à manger fut la proie des flammes, puis l'hôtel entier.

Les pompiers arrivèrent trop tard, le feu se propagea et le centre de Chicago fut totalement détruit. Le saviez-vous?

Le centre de Chicago après la première crêpe flambée

dimanche 21 octobre 2007

La Suisse vote populiste et lâche le PS

Christoph Blocher, notre sympathique leader populiste.

En Suisse, le premier tour des élections fédérales vient de se terminer avec le triomphe de l'UDC, le parti de l'extrême-droite populiste et xénophobe. Les lettres U.D.C. signifient Union Démocratique du Centre. En fait, c'est l'ancien parti des paysans, qui est toujours une union, mais qui est à peine démocratique et qui est carrément de droite. Son chef en est le fameux Christophe Blocher, capitaine d'industrie millionnaire et membre du gouvernement. Il roule pour la droite financière zurichoise.

L'UDC écrabouille tous ses adversaires.

Ce qui m'énerve, dans cette histoire, ce n'est pas tellement que les populistes se taillent un beau succès (si, en fait, ça m'énerve...), mais c'est l'incapacité de la gauche, essentiellement du PS, à produire un discours clair et réaliste qui puisse mobiliser les couches populaires. Les travailleurs ont l'impression qu'ils n'ont plus aucun relais au parlement. Ils se précipitent dans les bras de l'UDC, dont le programme se résume ainsi: "Foutons dehors les étrangers et tout ira mieux!"

Mis à part l'UDC, il n'y a que les Verts et les Démocrates Chrétiens qui tirent leur épingle du jeu, mais leurs scores manquent de poids.

Comme en France, c'est le Parti Socialiste, à côté de ses pompes, qui ouvre des boulevards à la droite et à ses solutions simplistes. Jusqu'où faudra-il encore descendre pour que la gauche se réveille enfin?

jeudi 18 octobre 2007

Jukebox: Suzanne Vega en concert à Lausanne

Mardi soir, Iris m'a entraîné avec elle pour voir le concert que donnait Suzanne Vega à Lausanne, aux Docks. Elle a bien fait.

Il y a 20 ans, nous avions acheté le CD Solitude Standing, qui comportait le tube Luka et le non moins célèbre Tom's Diner (la chanson qui commence par toutoutoudou toutoudou...). Depuis, nous l'avions un peu perdue de vue.

Suzanne Vega aux Docks, à Lausanne

Le concert de Lausanne a été une heureuse retrouvaille. Elle assure, la new-yorkaise! En plus des anciens, elle a joué pratiquement tous les morceaux de son nouvel album: Beauty & Crime, publié chez Blue Note. Ses chansons sont souvent autobiographiques. Il est plusieurs fois question d'un ancien amour qui venait de Liverpool. Et qui y est retourné. La ville de New York est elle aussi omniprésente.

Son groupe de musiciens est fantastique. Certaines de ses chansons, comme Blood Makes Noise, ne sont accompagnées que par le bassiste, Mike Visceglia, un virtuose. Le batteur, de son côté, donne une pêche certaine à tous les morceaux rock.

Vous pourrez la voir à Marseille le 20 octobre et à Bruxelles le 21. Courez-y!

Voici deux morceaux extraits de son dernier album, Beauty & Crime, que nous avons acheté dès le lendemain:

New York is a Woman


Frank & Ava


lundi 15 octobre 2007

Mr. Bean fait des grimaces en .gif

En faisant une recherche sur le net, je suis tombé sur un forum. L'un de ses membres avait choisi une animation de Mr. Bean comme avatar. Mr. Bean, on déteste ou on adore. Moi, j'adore. En fait, ce que je préfère, ce sont les émissions TV plutôt que les films. Il a une façon très personnelle de repeindre une pièce, de faire un sandwich ou de mettre son costume de bain.


Trop drôle, Mr. Bean!

Ce qui est inouï, chez ce type, c'est d'avoir réussi à amasser une montagne d'or grâce à sa gueule pas possible. Et une imagination débordante, sans oublier d'évidents talents de mime...

Techniquement, pour vous montrer le .gif animé sur ce blog, ça n'a pas été tout simple, car je peux poster des images fixes ou des vidéos. J'ai donc dû farfouiller pour trouver des balises HTML qui permettent cette opération. Ah oui: ne riez pas trop fort si vous êtes au bureau!


Pour la route, Mr. Bean se fait un sandwich:



dimanche 14 octobre 2007

Cécilia s'en va

Scène touchante à l'Elysée.

La presse française attend impatiemment le feu vert de l'Elysée pour annoncer que Cécilia quitte Nicolas. Dans la plus pure tradition soviétique.

Tout le monde à droit à une vie privée, c'est une chose certaine. Mais les mises en scène publiques et successives du couple Sarkozy appellent tout naturellement des commentaires légitimes.

Après un rabibochage de circonstance au moment de l'élection présidentielle, Sarko, comme à son habitude, nous a servi son boniment. Il est aujourd'hui rattrapé par la réalité. Il a cru qu'il suffisait de façonner le tableau à son idée pour que chacun tienne son rôle dans la mise en scène.

Finalement, ce qui concerne les Français, ce n'est pas les péripéties conjugales de leur président. C'est la façon qu'il a de mettre tout son monde au pas qui dérange. Son volontarisme n'est que de l'autoritarisme. Sur la durée, il va se passer la même chose avec le peuple: ses plans ne vont pas se réaliser aussi facilement qu'il le souhaite. Il va s'énerver, intimider, invectiver. Montrer son vrai visage...


vendredi 12 octobre 2007

HISTOIRE DE L'ART: Leloir: les anges et le pilotage

Saint-Marcel retenant l'ange Bertrand.

Dans l'Antiquité, il n'était pas rare de voir des anges essayer leurs ailes en se jetant du sommet d'une colline ou d'un monument élevé. La plupart n'avaient que très peu d'entraînement et les accidents étaient fréquents.

Louis Leloir nous montre ici comment Saint-Marcel tente désespérément de retenir l'ange Bertrand qui vient de recevoir une magnifique nouvelle paire d'ailes. En effet, ses précédents vols s'étaient tous terminés lamentablement. Mais, malgré cela, il avait toujours refusé de prendre le moindre cours de pilotage, se référant à l'affirmation de son beau-frère qui lui répétait souvent: "Quand les cons voleront, tu seras chef d'escadrille!"

Les progrès de la technique aidant, les anges sont devenus aujourd'hui invisibles, ce qui fait qu'on ne les voit plus se casser la gueule. Mais si vous entendez parfois un bruit sourd inexpliqué, il se peut qu'un ange se soit crashé près de vous. Ayez une pensée pour ce pauvre malheureux...

jeudi 11 octobre 2007

[mode blog] Quelques jours au bord du lac de Brienz

[mode blog] Pour fêter les 20 ans de notre rencontre, Iris et moi avons décidé de passer quelques jours à l'hôtel Giessbach, au bord du lac de Brienz, dans le canton de Berne. Des photos valant mieux qu'un long discours, en voici quelques-unes brutes de décoffrage, tout juste déchargées de mon Ixus: (cliquez dessus pour agrandir)

L'hôtel Giessbach: une construction du XIXème siècle.


Le lac de Brienz vu de la terrasse de l'hôtel.
Je jure que je n'ai pas retouché la photo!


Vue plongeante depuis le sommet du Rothorn.


Sans oublier une des nombreuses équipes indiennes de Bollywood
venant tourner quelques scènes dans les Alpes suisses.

[/mode blog]

samedi 6 octobre 2007

Les mots pour l'écrire: le lexique

Sur le blog Imaginative, de Thérèse Sepulchre, j'ai trouvé le très joli lexique qu'elle a créé:


Il s'adresse principalement aux personnes qui doivent rédiger des textes en entreprise. Il faut dire que la dame est consultante en communication professionnelle.

J'aime bien la façon dont elle présente ses définitions. C'est aussi amusant que bien ciblé. Elle précise le sens des mots que l'on a tendance à confondre ou dont l'usage est souvent erroné. Par exemple, elle n'oublie pas de parler d'une confusion qu'on voit beaucoup:

Tache et tâche : cela m’amuse toujours de lire des descriptions de taches. Le petit chapeau de l’accent circonflexe, en haut à droite du clavier, s’avère indispensable pour éviter l’insolation du ridicule. Si votre petit doigt refuse obstinément le grand écart de ce côté du clavier, ce n’est pas une raison pour virer à l’anglais « job description ».

Les termes anglais sont aussi passés à la moulinette d'une très jolie manière:

Background : prononcé par un Français, le mot donne l’impression que ce dernier est enrhumé. Apparemment, la difficulté de prononciation n’empêche pas le terme anglais d’être utilisé, il est sans doute plus chic et moins gênant quand on veut parler de l’origine de quelqu’un, de son milieu familial et social ou de sa formation. Les managers ont une fâcheuse tendance à utiliser l’anglais pour aseptiser le langage de certains embarras et de gênes sociales. Pour faire du bon fromage, rien ne remplace pourtant le lait cru, et surtout pas le lait UHT bourré d’additifs. Quand on parle de quelqu’un et que l’on désire évoquer ses origines ou son milieu, utiliser des périphrases (sa formation, son milieu d'origine, son histoire, etc.) plutôt que des entourloupettes lexicales ; et quand il s’agit d’un événement ou d’une institution, dire contexte ou lieu de bagroud, à vos souhaits, merci.

A franchement parler, je ne rédige jamais de textes commerciaux mais, comme tout le monde, j'entends tous les jours ces expressions. Je me suis bien amusé à parcourir ce lexique et j'espère qu'il en sera de même pour vous.

vendredi 5 octobre 2007

Niouzes de Milsabor! OGM et mannequins

Document saisissant: cet âne a mangé des OGM!


Mode: les mannequins de Néanderthal (à gauche)
étaient
plus robustes que les mannequins actuels.

mercredi 3 octobre 2007

Hors-série de Ciel & Espace: les 50 ans de Spoutnik

Il y a exactement 50 ans, les Américains entendaient le Bip-Bip de Spoutnik 1 au-dessus de leurs têtes:

Les Rouges étaient en train de les survoler!

Pour célébrer l'anniversaire du lancement du premier satellite artificiel de la Terre, Ciel & Espace, en collaboration avec le CNES, sort un hors-série qui lui est entièrement consacré. Son sous-titre est: "La véritable histoire de l'espace".

Ce qu'il y a d'intéressant dans ce numéro, c'est qu'il raconte par le menu les débuts de l'aventure spatiale vus du côté soviétique. Il y a même le témoignage de Boris Chertok, 95 ans, ancien adjoint de Sergeï Pavlovitch Korolev, le "Constructeur principal" du missile R7, baptisé Semiorka. Cette fusée est toujours en fonction aujourd'hui pour lancer les vaisseaux Soyouz et, accessoirement, transporter des Américains vers la Station Spatiale Internationale...

On y trouve aussi des infos très intéressantes sur ce qui se passe actuellement à Baïkonour et sur les enjeux futurs de l'exploration spatiale. Je ne peux que recommander ce hors-série à tous ceux qui s'intéressent à la conquête spatiale et à son histoire.


De magnifiques images de Spoutnik 1, 2 (Laïka) et 3.

Ne manquez pas non plus le site de Ciel & Espace qui met en ligne une longue série de podcasts qui racontent l'Histoire et les histoires de l'Espace.

De son côté, le CNES (Centre National d'Etudes Spaciales) a mis en place un site bourré de documents écrits et de vidéos consacrés à l'histoire spatiale.

mardi 2 octobre 2007

L'ECAL, une école d'art en forme d'écrin

Samedi passé, à quelques centaines de mètres de chez moi, à Renens, je suis allé aux portes ouvertes des nouveaux locaux de l'ECAL, la haute école d'art et de design de Lausanne. Cette école existe depuis longtemps, mais ses différentes sections étaient dispersées dans toute la région lausannoise.

Sous l'impulsion de son dynamique directeur, Pierre Keller, l'école a pris ses quartiers dans les vastes locaux laissés libres par l'usine de bas IRIL. Le bâtiment industriel a été réhabilité et revisité par l'architecte Bernard Tschumi, le même qui a réalisé le Parc de La Villette. En souvenir du tissage de bas qui était pratiqué ici, l'architecte a couvert toute une façade d'une résille métallique du plus bel effet:

La façade couverte de résille.


Des puits de lumière ont été ouverts.


La cour vue du hall d'entrée.

L'école a noué des contacts très serrés avec l'excellente EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne), qui secondera les designers dans la recherche de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies:
Un écran tactile développé par l'EPFL.
Il suffit d'approcher la main pour déplacer les icônes.

Un magnifique parc de Macs. Le succès est assuré!

Dès la rentrée, 450 étudiants seront accueillis à Renens. Gageons qu'ils sauront tirer profit de ce magnifique outil.