dimanche 25 septembre 2011

Jukebox: The Baseballs aux Docks de Lausanne

The Baseballs.

Jeudi passé, nous sommes allés écouter le concert des Baseballs aux Docks de Lausanne. A vrai dire, c'est notre fille qui a insisté pour que nous venions avec elle. Jusque là, je considérais que ce groupe était plus un boys band pour minettes qu'un groupe de rock. Ces trois jeunes allemands (!) mettent des succès actuels à la sauce rockabilly en imitant le mouvement de hanches d'Elvis qui fit tant scandale lors du Milton Berle Show du 5 juin 1956. Mais je dois reconnaître que je n'ai pas boudé mon plaisir et que le spectacle était parfait, en grande partie grâce aux musiciens qui les accompagnent et qui savent faire monter la sauce.

Voici un montage de 27 minutes composé des 6 vidéos que j'ai tournées ce soir-là: Never Ever, I Don't Feel Like Dancing, Surfin' Bee (instrumental), Roll Thru The Night, Torn, California Gurls, Umbrella.



lundi 19 septembre 2011

Niouzes de Milsabor! DSK a compris la leçon!



Le saviez-vous? Les gaveurs d'esclaves du Traczir oriental

Le gavages des oies en Périgord.

Le gavage des oies est une histoire très ancienne. Il y a 4500 ans déjà, on engraissait de force des palmipèdes dans l'Egypte ancienne et, en passant par les Romains, cette torture a fini par être une coutume du Périgord. Bien que le foie malade de ces pauvres animaux soit unanimement reconnu comme excellent, cette pratique est fortement contestée depuis des décennies dans nos pays occidentaux. Les amis des bêtes estiment en effet qu'il n'est pas digne de faire souffrir pareillement des animaux pour le seul plaisir gustatif des gastronomes.

Mais le document suivant prouve que l'être humain est allé beaucoup plus loin dans l'ignominie et que, comparé à cette sinistre révélation, le gavage des oies passe pour une douce plaisanterie.


Le gavage des esclaves au Traczir oriental.

Durant les années 1894-1898, les troupes du royaume du Mithan, dans un dessein expansionniste, envahirent le Traczir oriental. Cette contrée était intéressante, car son sol très riche le rendait propice à l'agriculture. Les envahisseurs imposèrent donc la production de riz à grande échelle. La population autochtone fut donc engagée de force dans les rizières nouvellement créées et se trouva littéralement réduite à l'esclavage. La production augmenta exponentiellement, les bras vinrent à manquer et les entrepreneurs finirent par échanger leurs esclaves au prix fort. Comme il n'existait aucun critère pour fixer la valeur d'un esclave, il fut décidé que leur poids serait déterminant. Ainsi, au terme d'un processus pervers, les exploitants avaient tout intérêt à gaver leurs ouvriers avant de les revendre et en tirer le maximum. Ils les gavèrent donc d'eau fortement sucrée, car c'était un moyen simple et bon marché de leur faire prendre du poids rapidement.

Cette pratique cessa heureusement au départ des envahisseurs, mais la comparaison avec le gavage des oies reste troublante et dérangeante. De cette époque reste l'expression "tu me gaves" qui prend toute sa signification historique après cette révélation. Le saviez-vous?