samedi 31 janvier 2009

Histoire de l'art: Florence Foster Jenkins: faux et usage de faux

Vous avez sans doute remarqué que je... travestis parfois un peu la vérité dans cette rubrique. Cette fois, nul besoin d'embellir la réalité. Florence Foster Jenkins a bel et bien existé et, comme moi, vous l'avez peut-être déjà entendue. Vous pouvez tout savoir sur elle dans cette page de Wikipedia.

Ecoutez plutôt:

Chaque fois que j'écoute ça, je suis roulé par terre de rire et je ne peux pas m'empêcher de la réécouter encore. Je trouve cette persévérance tellement inouïe que ça me fiche une sorte de vertige hypnotique. J'espère juste que je ne vais pas devenir accro...

Ce qu'on peut retenir, c'est qu'elle a persisté sa vie durant à chanter faux et à le faire savoir. Elle avait beaucoup d'argent et elle a pu se payer des enregistrements. Elle donnait un concert annuel au Ritz-Carlton de New York, qu'elle devait certainement louer à grands frais. Elle devait rétribuer son accompagnateur, M. Cosmé McMoon assez grassement pour qu'il accepte d'être le complice du massacre de Mozart, Verdi, Strauss et Brahms durant de longues années. Elle finit par mourir d'une crise cardiaque après un ultime concert au Carnegie Hall, terrassée par les critiques.

Si, faire de l'art, c'est persister dans une voie inhabituelle en y mettant tout son cœur, Florence Foster Jenkins est une grande artiste. Elle n'a jamais baissé les bras. Elle n'a jamais douté de son talent. Elle a toujours été persuadée qu'elle deviendrait célèbre. Et elle a eu raison: tapez son nom sur Google et vous verrez!

A mettre d'urgence dans l'iPod:
Florence Foster Jenkins: La Reine de la Nuit (mp3)

[edit] M. Donald Collup m'indique en commentaire que la photo noir/blanc que j'avais ajoutée au milieu de l'article ne représente pas Florence Foster Jenkins, ce en quoi il a parfaitement raison.

Monsieur Collup doit avoir une certaine autorité en la matière, car il est le producteur d'un DVD documentaire consacré à la diva: Florence Foster Jenkins: A World Of Her Own, sorti en 2008. [/edit]

jeudi 29 janvier 2009

THE BEATLES: The Rooftop Concert il y a 40 ans!

Les Beatles dans le vent frais du 30 janvier 1969.

Le 31 décembre dernier, j'annonçais que nous reparlerions des Beatles le 30 janvier. Il se trouve que ça fait exactement 40 ans (!) que ce groupe de génie a fait son dernier concert public sur le toit de sa maison de disques, Apple Corps, au numéro 3 de Savile Row.

Après le All You Need Is Love du 31 décembre et le concert des Fabulous Sergeants, on pourrait croire que je fais une fixation sur les Beatles. Il s'agit en partie d'un concours de circonstances, mais je dois admettre que je suis fasciné par la musique et la destinée de ce groupe, dont la carrière discographique n'a duré que 8 ans! Vous vous rendez compte? Un foin pareil en seulement 8 ans d'existence! Voyez sur cette page de Wikipedia la somme de records battus par les Beatles. Records qui ne seront sans doute, pour certains, jamais égalés.

Voici en trois parties le concert des adieux:





Notez qu'il y a des gens qui sont capables de fêter dignement cet anniversaire: le groupe RINGO, de Aachen, en Allemagne, a réédité le concert avec brio sur un toit de leur ville:



mardi 27 janvier 2009

Ethel & Ernest, de Raymond Briggs

Je viens de trouver une très jolie BD aux puces. Il y a 10 ans, Raymond Briggs a raconté l'histoire vraie de ses parents en bande dessinée. Ça commence en 1928 lorsque Ethel, jeune bonne chez des vieilles filles, secoue son chiffon à poussière à la fenêtre. Ernest, qui passe dans la rue à vélo, croit qu'Ethel lui fait signe. Il lui répond en soulevant sa casquette. Le lendemain, Ethel recommence et le surlendemain aussi. Ils se plaisent et se marient. Ernest est un modeste livreur de lait, mais ils ont les moyens d'emménager dans une de ces jolies petites maisons anglaises mitoyennes.

Raymond raconte ensuite avec beaucoup de tendresse la vie de ses parents à travers le XXème siècle. Le progrès, la guerre, la guerre froide, les hippies. Ils s'aiment, ils s'engueulent, il est très à gauche, elle est plutôt à droite, ils ne comprennent pas que leur fils veuille devenir artiste. Ils meurent tous les deux en 1971, Ethel d'abord, puis Ernest qui lâche la rampe.

J'adore cette façon de raconter des histoires. Le dessin est volontairement un peu naïf, mais le récit est très fort et très juste. Une chronique pas ordinaire de la vie ordinaire, un hommage critique d'un fils à ses parents. Magnifique!

Deux planches de l'édition anglaise.
J'avais la flemme de scanner mon bouquin...

Ethel & Ernest, Raymond Briggs, Grasset, 1998, 104 pages, chez Amazon.

dimanche 25 janvier 2009

Expressions de Milsabor! N° 6

En perdre son lapin: douter de la réalité des choses.


Les bas m'en tombent: être subjugué par de belles jambes.


Un chien vaut mieux que deux tutorats: savoir faire confiance aux animaux.

vendredi 23 janvier 2009

DELIVERY: un magnifique court-métrage de Till Nowak

Une image tirée de DELIVERY.

Voici un magnifique court-métrage d'animation 3D réalisé en 2005 par Framebox, l'atelier de Till Nowak. Je l'adore pour son fond et pour sa forme. Le fond: une fable poétique sur le thème du massacre de la planète. Un vieil homme seul reçoit un colis étrange qui va lui permettre de faire disparaître les usines polluantes. La forme: des images extraordinairement belles avec un travail de la lumière à tomber. Till Nowak arrive à créer une réelle atmosphère (c'est le cas de le dire!) que je trouve très prenante. Franchement, si vous avez 8 minutes devant vous, regardez ce film. Je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pas l'avoir vu plus tôt!



En visitant le site de Framebox, vous verrez que les poètes doivent aussi produire des travaux de commande pour gagner leur croûte. Voici par exemple une animation décrivant les thèses possibles et impossibles expliquant l'assassinat de Kennedy:



Voici pour terminer Salad, une image réalisée à base de légumes, en hommage à Giuseppe Arcimboldo et à H.R. Giger:

Salad

mercredi 21 janvier 2009

Le saviez-vous? Comment les moustiques font avancer la science

Terre-Neuve vers 1900.

En 1890, lorsque Ronald Simpson installa sa maison de vacances à Terre-Neuve, du côté de Churchill Falls, Il ne se doutait pas qu'il serait à l'origine d'une des plus grandes inventions de l'ère moderne.

Il avait toujours désiré passer ses vacances dans ce lieu reculé et, lorsqu'il eut vent qu'une maison se vendait à un prix raisonnable, il se précipita et acheta immédiatement l'objet de ses rêves. Il aurait mieux fait de se renseigner avant cet achat, car il comprit son erreur lors du premier été. En effet, il ne savait pas qu'à la belle saison cet endroit était envahi de moustiques. La vie était proprement infernale dans la maison.

Ronald Simpson chercha tous les moyens pour se débarrasser de cette engeance: produits chimiques, tapettes en tous genres, moustiquaires ou hypnose. Rien n'y fit. Au moment où il allait abandonner, il eut l'idée de dresser autour de la maison tout un réseau de fils de cuivre et d'y faire circuler de l'électricité, provoquant ainsi des ondes magnétiques qui feraient fuir les moustiques.

L'appareillage anti-moustiques de Ronald Simpson.

Pour que le système soit efficace, il dut pousser au maximum la puissance de son alimentation électrique. Le résultat fut un succès: les insectes disparurent. Mais les ondes magnétiques étaient tellement puissantes que les boutons de manchettes de Ronald Simpson se mirent à grésiller.

Un physicien italien qui passait par là s'étonna du phénomène et essaya de le reproduire dans son laboratoire pour comprendre ce qui provoquait l'émission d'ondes électro-magnétiques. Il y parvint et découvrit que cette technique pourrait servir à transmettre des messages. Il s'appelait Guglielmo Marconi. Le saviez-vous?

lundi 19 janvier 2009

dimanche 18 janvier 2009

CROSSBLOCK: la tête aux carrés


Voilà un petit jeu en ligne qui ne paie pas de mine graphiquement, mais qui va vous triturer les méninges à mesure que vous avancerez. Les premiers niveaux de CROSSBLOCK sont plutôt faciles.

Il s'agit d'éliminer les carrés en les biffant deux par deux dans le sens horizontal ou vertical. Puis, ça se complique un peu, car il faut biffer trois carrés à la fois, et la situation s'aggrave de plus en plus jusqu'au niveau 50 pour les plus fortiches.

Pour plus de concentration, vous pouvez arrêter le musique en haut à gauche de la fenêtre. Vous pouvez aussi enlever le décor du fond en cliquant sur le carré hachuré. Si vous vous êtes fourvoyé dans un niveau, vous pouvez le recommencer en cliquant sur la flèche en bas à gauche. Vous avez la possibilité de quitter le jeu quand vous voulez: lorsque vous y retournerez, il se souviendra de vous et vous affichera Continue pour reprendre le jeu à votre niveau. Bonne journée de travail quand même!

Les images de l'amerrissage du vol 1549 sur l'Hudson

L'Airbus survole l'Hudson, moteurs coupés, juste avant l'amerrissage.
Bon réflexe du photographe!


J'ai toujours aimé les récits d'aventures et l'amerrissage de l'Airbus dans l'Hudson est une aventure extraordinaire. Depuis le début de cette histoire, je m'étonnais que personne n'ait filmé l'avion qui se pose sur la rivière. Mais voilà que sont publiées sur le net les bandes vidéo des caméras de surveillance des docks de New York. Lorsqu'on voit à quelle vitesse l'Airbus touche l'eau, on peut imaginer à quel point les passagers ont été secoués. Mais, dans leur malheur, ils sont tombés sur Chesley Sullenberger, le bon pilote au bon endroit:





Ironiquement, lorsque l'Airbus dérive sur l'Hudson, il passe devant le porte-avions musée Intrepid, à côté duquel est exposé un Concorde:

Le Concorde tourne le dos à l'Airbus qui passe sur le fleuve...
(extrait de la vidéo ci-dessus)


jeudi 15 janvier 2009

L'humanité, le programme d'Obama et le MacPro en LEGO sur Nichtgedreht

Gamin, j'ai passé des centaines d'heures, si ce n'est pas des milliers, à jouer avec mes Legos. J'ai construit des palais extraordinaires, des véhicules incroyables et des monstres effrayants. J'aime toujours voir ce que les gens font aujourd'hui encore avec cette brique magique.

Sur le blog allemand Nichtgedreht, Lukas Helmbrecht et ses amis publient les animations qu'ils ont réalisées avec des Legos. En voici trois. Le premier raconte l'histoire de l'humanité. C'est très bien vu, même si ça concerne surtout l'humanité... occidentale:



Dans le film Yes We Can, on peut voir un résumé de toutes les tâches qui attendent Barack Obama dès le 20 janvier. Il pourrait le télécharger sur son iPhone, ça lui ferait un excellent aide-mémoire:



Pour rendre hommage à Steve Jobs, qui est plus malade qu'on le pensait, voici le troisième film, qui montre la construction d'une tour MacPro avec 2588 pièces de Legos:





mardi 13 janvier 2009

Histoire de l'art: Picasso: la fin de la polémique

Pablo Picasso: Maya avec sa poupée (1938)

Lorsque Pablo Picasso fait le portrait de Maya en 1938, les avis sont partagés. Les uns crient au génie, les autres à l'escroquerie. En effet, le visage de la fillette semble totalement déconstruit, comme on dirait aujourd'hui. Les yeux sont à des hauteurs différentes, le nez est placé sous son œil gauche et la bouche n'est pas du tout dans l'axe.

La polémique créée par ce portrait faisait partie du débat enflammé provoqué par le surréalisme. Pourquoi représenter une si belle réalité sous une forme si hideuse? L'art consiste-t-il à se moquer du monde? Cette provocation va-t-elle durer encore longtemps? A quoi on répondait que ces critiques ne pouvaient être formulées que par des incultes qui ne comprenaient rien à l'ART.

Aujourd'hui, après que la tempête s'est calmée et que tout le monde a admis que Picasso a apporté une contribution essentielle à l'art du XXème siècle, Milsabor! est en mesure d'affirmer que toutes ces polémiques étaient vaines et sans fondement, car le peintre s'est contenté de copier fidèlement la réalité. En voici la preuve avec une photo de Maya prise vers 1950:

Maya vers 1950.

dimanche 11 janvier 2009

Jukebox: The Fabulous Sergeants: la musique des Beatles

Ça devient une habitude, mais nous sommes retournés samedi soir au Taco's Bar de Lausanne pour y écouter de la musique. Il y avait un groupe de chez nous : The Fabulous Sergeants. Ils aiment faire de la musique ensemble. Alors, selon leur chanteur, plutôt que de composer des musiques médiocres, ils ont préféré jouer le répertoire des Beatles, qu'ils adorent.

The Fabulous Sergeants: I Am The Walrus


Ils ne se considèrent pas comme un tribute band, qui fait de l'imitation et se déguise avec des perruques et des Beatles boots. Ils jouent simplement cette musique comme ça leur plaît: chant aux belles harmonies, envolées de guitares, batterie soutenue et claviers qui feraient se pâmer Billy Preston himself. Ils choisissent des morceaux moins connus et évitent de faire une alignée de Love Me Do et de She Loves You. J'ai trouvé leur prestation excellente. Tout le plaisir de la musique, sans chichis, avec une énergie sincère et un talent certain. Dès que je les revois à l'affiche, j'y retourne!

J'entends déjà certains dire: les Beatles originaux, c'est mieux! Autant écouter un disque des vrais, plutôt que d'aller écouter des imitations. Hé bien, je ne suis pas d'accord! Ce n'est pas parce que Chopin est mort qu'on n'a pas le droit d'entendre du Chopin en concert. La musique live, ça reste quelque chose d'irremplaçable. Longue vie au rock... sur scène!

jeudi 8 janvier 2009

TiltShiftMaker: l'effet maquette pour les nuls

Une image traitée dans TiltShiftMaker.

Il y a quelques jours, en googlant comme à mon habitude, je suis tombé sur une photo rigolote. On aurait dit une maquette, mais, en fait, il s'agissait d'une vue réelle trafiquée dans Photoshop:

On prend une photo en vue plongeante et on floute le premier et l'arrière plan de manière à ne laisser net que le centre de l'image, si possible sur un objet ou un bâtiment. On obtient ainsi une photo qui ressemble à s'y méprendre à une macro d'une maquette, à la très petite profondeur de champ. En anglais, ça s'appelle l'effet tilt-shift, du nom d'une manipulation dans Photoshop. En français, on utilise l'expression effet maquette, qui veut bien dire ce qu'elle veut dire.

J'aurais bien voulu m'amuser à faire de telles photos, mais je suis tellement nul dans Photoshop avec ces histoires de calques, de tailles en pixels que ça ne me disait rien d'essayer. Voici un tutorial Photoshop, pour ceux qui comprennent. Je me suis dit que ce serait bien de trouver un site en ligne qui fasse le travail à ma place et tout simplement. Et j'ai trouvé la perle: TiltShiftMaker.

L'interface ultrasimple de TiltShiftMaker

Vous téléchargez une de vos photos ou une photo trouvée sur le net. L'interface vous permet de sélectionner la plage nette au moyen d'un curseur bleu vertical. Vous réglez la hauteur de cette plage avec le curseur rouge (Focus size). Par défaut, l'option Enhance colors est cochée. Les couleurs sont ainsi forcées ce qui donne encore plus l'effet maquette. Mais, à mon goût, elles ne le sont pas assez. Voyez plus loin comment améliorer la chose. Vous cliquez sur Preview pour voir ce que ça donne dans la fenêtre de droite. Lorsque vous êtes satisfait(e), vous cliquez sur Get full size pour récupérer votre image de maquette. Si vous êtes sur Mac, vous pouvez ensuite l'ouvrir dans Aperçu, aller dans Outils > Correction d'image et pousser encore la saturation des couleurs et le contraste. Il doit y avoir un équivalent sur PC. Mais le mieux serait de passer sur Mac! ;-)

Voilà ce que ça donne avec deux photos que j'ai prises:

Le boulevard Edgar-Quinet vu de la tour Montparnasse.

Le même, passé dans TiltShiftMaker

Le Mustang P-51 D du musée de la RAF à Londres.

Le même, façon joujou.

mardi 6 janvier 2009

Niouzes de Milsabor! Héros à la rescousse

Zorro est arrivé!


Zéro est arriviste!

dimanche 4 janvier 2009

Jukebox: Veronica Sbergia & The Red Wine Serenaders

Veronica Sbergia & The Red Wine Serenaders

Samedi soir, pour bien commencer l'année, nous sommes allés au Taco's Bar à Lausanne. C'est un restaurant spécialisé dans la cuisine mexicaine. Ça, c'est déjà bien. Mais, ce qu'il y a de mieux, c'est qu'il y a de la musique live gratuite tous les samedis. Le plus souvent, on y entend des groupes de rockabilly ou de blues, mais pas seulement. Je vous laisse voir le programme au bas de la page d'accueil du Taco's Bar.

Sur le programme, j'avais repéré Veronica Sbergia et ses amis, étiquetée blues, folk, roots. Tout pour me plaire! Je suis allé faire un tour sur sa page Myspace et j'ai été convaincu par ce que j'ai vu et entendu: un chouette groupe acoustique qui chante des standards du blues des années 20 à 40, du genre Memphis Minnie ou Sister Rosetta Tharpe. Ils s'accompagnent de guitares, de dobros et de ukulélés, le rythme étant battu, comme il se doit, sur une planche à laver (washboard). Dans la foulée, j'ai commandé son CD, mais il n'est pas encore arrivé.

Veronica Sbergia: Ain't Nothing In Ramblin'

Le pire, c'est qu'elle en avait une malette pleine à vendre après le concert, dont voici un extrait. La lumière est mauvaise, le son pas terrible, mais la musique est bonne:

Veronica Sbergia & The Red Wine Serenaders - Take It Easy Greasy

Comme son nom l'indique, Veronica vient de l'Italie (du Nord) et ses musiciens aussi. Elle est très joviale et ça se voit sur scène! Durant la pause et à la fin du spectacle, nous avons pu discuter avec elle et Mauro, le guitariste dobro. Ils sont tous deux charmants. Surtout elle... Et elle a une voix faite tout exprès pour ce répertoire. Toute cette bande maîtrise les instruments à la perfection, en tout cas aussi bien que des musiciens de là-bas.

Veronica joue beaucoup dans le nord de l'Italie, mais elle est déjà passée par Paris. Si elle passe près de chez vous, ne la manquez pas!

Ciao, Veronica!