dimanche 29 novembre 2009

Expressions de Milsabor! N° 9

Passer la blague au doigt: faire croire à une
personne qu'on veut l'épouser.


Monter sur ses grands cheveux:
trébucher dans sa tignasse.


Laisser plisser le mérinos:
éviter de passer le mouton au défroissant.

mardi 24 novembre 2009

Jukebox: Anna Aaron, une Bâloise qui promet

Anna Aaron dans son clip Mary Ruth.

Je rentre tout juste des studios de la Radio Suisse Romande ou je suis allé écouter un concert en direct de Anna Aaron, une Bâloise de 23 ans. Ce petit bout de bonne femme a une inspiration et un groove hors du commun. Elle chante d'une voix chaude en jouant du piano. Elle est accompagnée par sa petite sœur au chant, un batteur inventif et un bassiste qui assure.

Ecoutez les six morceaux qu'elle présente sur sa page Myspace.

Ou alors regardez ce clip construit sur la chanson Mary Ruth:



Edit: En décembre, Anna Aaron passait au Scopitone à Paris:



Une bonne partie du concert de Paris est sur cette page.

samedi 21 novembre 2009

Niouzes de Milsabor! Tous les coups sont permis

Coup de tête.


Coup de main.


Coup d'œil.


Coup d'Etat...

mardi 17 novembre 2009

Casablanca: As Time Goes By, Bogart, Bergman et Bryan Ferry

L'autre jour, en passant chez Media Markt, j'ai vu dans un bac le DVD du chef-d'œuvre Casablanca (Edition Collector 2 DVD) pour la somme ridicule de 9.90 francs, ce qui fait à peine 6.60 Euros. Je l'ai déjà vu moult fois à la télé et à la Cinémathèque de Lausanne, mais, à ce prix, je n'ai pas résisté et je l'ai regardé dimanche. Il n'y a pas à dire: ce film a vraiment une place spéciale dans l'histoire du cinéma. Bogart et Ingrid Bergman sont tout simplement extraordinaires dans ce huis-clos. Pourtant, on apprend dans les bonus que ce film a été tourné dans l'urgence, sans beaucoup de moyens, avec un scénario sans cesse retouché au cours du tournage.

La chanson As Time Goes By fait partie de l'histoire:



Ce qui me rappelle que j'ai dans ma discothèque un autre véritable petit bijou: As Time Goes By, un CD de Bryan Ferry sorti en 1999. Il y chante des succès des années 30 et 40 avec beaucoup de finesse et de goût. Les orchestrations sont signées par son pianiste, le bien nommé Colin Good.



As Time Goes By


The Way You Look Tonight


Where Or When


vendredi 13 novembre 2009

Le petit livre à offrir pour faire rire les collègues

Monsieur le Directeur,

Suite à votre courrier du 21 avril, j'ai le regret de vous informer que je suis dans l'impossibilité d'accepter votre refus de m'offrir le poste de responsable du marketing dans votre entreprise.

En effet, ce poste convient tout particulièrement à mon profil et à mon expérience évoqués en détail dans mon CV. En outre, comme je vous l'expliquais dans ma lettre de motivation, la rémunération proposée correspond exactement à mes attentes et à mes besoins.

J'ai été particulièrement sollicité cette année par de nombreuses lettres de refus et il m'est impossible de toutes les accepter. Aussi, malgré l'attention particulière que j'ai apportée à l'étude de votre argumentaire, je n'envisage pas de tenir compte de votre courrier.

En regrettant de ne pouvoir vous transmettre une meilleure réponse, je vous dis à lundi, et vous prie d'accepter, Monsieur le Directeur, mes sincères salutations.

J'ai trouvé cette lettre dans Le petit livre à (s')offrir pour faire rire les collègues, un livre-objet très drôle et très joli. Il est imprimé en mat/brillant, la mise en page est olé-olé et il se ferme grâce à un aimant. On y trouve une foison de jeux, d'informations insolites et de propositions d'activités originales lorsqu'on s'ennuie au boulot (mais oui, ça existe!).


Voici un extrait d'un test de Q.I.:

Je désavoue ne pas affirmer que je prétends ne pas avancer que je hais Rodrigue.
  • Je hais Rodrigue.
  • Je ne le hais point.
Et voici deux citations de la rubrique A gros bonnet, grosses boulettes:

"Je pense qu'il y a un marché mondial pour quelque chose comme cinq ordinateurs."
Thomas Watson, président d'IBM, 1943

"Hitler est désormais exclu du pouvoir: il est même exclu, si je puis dire, de l'espérance même du pouvoir."
Léon Blum, 1932

Ça, c'était pour offrir à un(e) collègue, mais il y en a d'autres à offrir...
Le petit livre à offrir pour faire rire les collègues, Tana Editions, 2009.

mardi 10 novembre 2009

dimanche 8 novembre 2009

Histoire de l'art: Denis Tremor, photographe hyperactif

Denis Tremor, photographié dans un moment de calme.

Les parents de Denis Tremor s'aperçurent très tôt que leur fils était un enfant hyperactif. La jeunesse de Denis ne fut qu'une succession de maladresses, de gâchis et de réprimandes. Son agitation désespérait sa famille comme ses enseignants. On lui dit et on lui répéta qu'il n'arriverait à rien dans la vie s'il continuait à s'agiter ainsi. Mais rien n'y fit. Il suivit et interrompit plusieurs apprentissages, le plus calamiteux étant celui d'horloger. Il finit par se mettre à la photo en autodidacte. Voici sa photo la moins ratée:

Photo de groupe, Denis Tremor, 1998.

Denis, poussé par quelques amis, aurait voulu exposer cette photo dans une galerie consacrée à l'art contemporain, mais il n'y a finalement que la faculté des neurosciences de Pasadena qui a accepté de l'accrocher dans son hall d'accueil. C'est toujours mieux que rien...

vendredi 6 novembre 2009

Jacno est mort: souvenirs, souvenirs

Si ça se peut, vous ne savez pas qui est Jacno. De son vrai nom Denis Quilliard, il faisait du rock minimaliste dans les années 80 avec sa complice Elli Medeiros. Il a eu la mauvaise idée de mourir à l'âge de 52 ans. Et je me rappelle que j'écoutais en boucle un 45 tours que j'aimais beaucoup: Oh là là. Le morceau est plutôt répétitif et vous me direz que l'écouter en boucle, c'était vraiment du vice. Mais quel plaisir! Je vous mets le clip et vous verrez que l'air va vous trotter dans la tête un certain temps:




mardi 3 novembre 2009

Skhizein: une merveille à côté de la plaque de Jérémy Clapin

Exactement 91 centimètres de décalage.

Je ne vais pas crier au génie chaque fois que je vous présente un court-métrage d'animation, mais peut-être que si... En tout cas, Skhizein, le film de Jérémy Clapin, est un petit bijou de 13 minutes. Il raconte ce qui arrive à Henri après qu'il a pris une météorite de 150 tonnes sur la tête. Il se retrouve, disons..., décalé. Décalé exactement de 91 centimètres, ce qui pose des problèmes pratiques dans la vie quotidienne:



Otez le curseur de l'image pour faire disparaître les infos.