jeudi 28 juin 2007

Jukebox: THE AVETT BROTHERS

Il y a déjà quelques temps, j'ai découvert les AVETT BROTHERS avec ce clip que j'adore. Avant de faire du bluegrass, Scott et Seth Avett faisaient du rock avec leur groupe Nemo.


Enfin, du bluegrass... Ils jouent effectivement avec des instruments acoustiques: guitare, banjo et contrebasse. Mais ils se réclament aussi du old-time country, de la pop, du folk, du rock n' roll, du honky-tonk et du ragtime. Quand on les voit en concert, ils dégagent une énergie que beaucoup de groupes rock pourraient leur envier.

Ils ont sorti en mai dernier un nouveau CD dont est extrait le morceau Will You Return? que je trouve extraordinairement pop au niveau de la mélodie et des harmonies. Ces types auraient pu faire Beach Boys dans les années 60!...

Will You Return? (mp3)


mardi 26 juin 2007

DEVINETTOR (AKINATOR): un personnage en 20 questions

Pour certains d'entre vous qui le connaissent déjà, j'arrive sans doute comme la grêle après la vendange avec Devinettor. Mais bon, il faut que j'en parle quand même, tellement je trouve ça épatant.

[Mise à jour du 16 décembre 2007: Devinettor est devenu AKINATOR, mais le principe reste le même.]

Ce site propose de deviner le personnage réel ou imaginaire auquel vous pensez. Pour ça, le mage AKINATOR vous posera 20 questions. En général, c'est suffisant pour trouver le personnage qui habitait votre esprit. Dans le cas contraire, vous avez droit à une nouvelle série de questions.

Au-delà du simple jeu, je trouve très intéressant le principe de cette base de données qui s'enrichit au fur et à mesure que les gens répondent aux questions. Plus les internautes participent et plus la base connaît de personnages. J'ai voulu faire deviner Alfred Wegener, le géographe qui a "découvert" le principe de la dérive des continents. Devinettor ne le connaissait pas, alors j'ai dû entrer toute une série d'informations sur lui. Evidemment, si les gens racontent des âneries, la base de données comportera des erreurs. Mais le nombre de participants est tellement grand qu'elles sont atténuées.

Je trouve que c'est une intéressante illustration de ce qui sera sans doute appelé "intelligence artificielle". A l'image des robots capables de battre des champions d'échecs grâce à toutes les parties possibles qu'ils ont en mémoire. Informations qui ont néanmoins été amenées par des êtres humains. Tout ça devrait déboucher sur des applications pratiques.

D'ailleurs, le créateur du site, Arnaud Megret, "cherche à monter une petite équipe de développeurs talentueux pour mettre au point une solution logicielle commerciale inspirée du jeu existant. En deux mots, l'objectif est de réaliser un "vendeur virtuel" pour guider les visiteurs des sites de vente en ligne."

Notez que le type ne perd pas le Nord en nous faisant regarder de la pub en attendant notre place sur le serveur...

Bon, c'est pas tout, ça! Devinettor a-t-il trouvé votre idole?

dimanche 24 juin 2007

HISTOIRE DE L'ART: Warhol et la bonne soupe

La rancune se lit encore dans le regard d'Andy Warhol.

La boîte de soupe Campbell's est universellement connue grâce à Andy Warhol. Le "prince du pop art" a reproduit nombre d'emballages de produits de consommation pour en faire des œuvres d'art.

On peut se demander pourquoi Warhol a choisi une marque plutôt qu'une autre. Le design y est pour beaucoup, comme avec les caisses de savon Brillo. Mais, en ce qui concerne la boîte de soupe à la tomate Campbell's, il ne s'agit pas d'un choix esthétique.

Cherchant un produit alimentaire, il trouva dans son armoire à provisions, une boîte de soupe Heinz. Il commença à la reproduire sur une toile jusqu'à qu'il se souvienne qu'il était allé à l'école secondaire avec un type nommé Heinz, un salaud qui avait fait courir le bruit qu'Andy portait une moumoute en nylon. Ni une, ni deux, il jeta son esquisse et descendit chez l'épicier du coin pour y choisir une autre marque de soupe. Il tomba sur une boîte de Campbell's et remonta en vitesse dans son atelier pour l'immortaliser.

Comme on le voit, les choix artistiques tiennent souvent à peu de choses et les rancunes, autant que les amours, peuvent avoir des conséquences insoupçonnées.

vendredi 22 juin 2007

[mode blog] La régate que je ne devais pas perdre

Par [mode blog], j'entends: texte pas du tout informatif qui ne fait que de parler de son auteur. Si la vie de Caplan ne vous intéresse pas, ne lisez pas ce qui est écrit en police courier.

[mode blog]
Jeudi soir, les deux bateaux qui m'avaient battu lors de la régate d'il y a dix jours n'étaient pas de la partie. Je ne pouvais que gagner. Je suis arrivé deuxième.
La faute à pas de chance? Pas du tout!
L'après-midi, le vent d'ouest avait soufflé très fort et j'avais décidé de hisser un petit foc à l'avant du Milsabor. D'habitude, je navigue avec un génois bien plus grand. Mais là, j'étais seul à bord et j'avais peur que ça tourne mal au cas où le vent forcirait encore. Et changer de voile seul en pleine régate, c'est la garantie de se faire distancer.

Cinq minutes avant le départ, j'ai pourtant senti que le vent avait un peu tendance à faiblir. J'ai hésité à changer de voile en vitesse pour tenter un coup de poker. Mais la voix de la "raison" l'a emporté et j'ai renoncé.
J'ai réussi à boucler le premier des deux tours en tête mais, le vent faiblissant de plus en plus, je me suis fait doubler à la dernière bouée.
Le Milsabor sous génois dans ces jolis airs l'aurait emporté haut la main...

Pour gagner, il va me falloir un peu plus d'audace. Jouer petit bras, c'est fini! Je mets mon gilet de sauvetage pour assurer et hardi petit! Qu'on se le dise!
[/mode blog]

Yess! Alinghi s'est mieux débrouillé que moi et a gagné sa première régate à Valence!

En prime, le dessin de Chappatte paru dans Le Temps

mercredi 20 juin 2007

LE SAVIEZ-VOUS? Le bois synthétique d'Abraham Schrank

Rien ne destinait le jeune Abraham Schrank à devenir un industriel. Il avait passé toute son enfance dans les immenses forêts que possédait son père. Cadet de cinq garçons, et bien plus jeune que ses grands frères, il était un peu laissé à lui-même car il perdit sa mère très tôt. Il passait ses jours de congé à rêvasser en cueillant des champignons au fond des bois.

Lorsque son père mourut à son tour, ses frères s'emparèrent de l'exploitation forestière en ne lui laissant qu'un carré de terrain en friche. Ulcéré, il décida de se venger et de leur faire une concurrence acharnée en produisant du bois synthétique, car il venait de terminer ses études de chimie. Il mit au point un procédé qui consistait à capter le gaz carbonique de l'atmosphère et de le mélanger sous haute température à de l'extrait d'algues. Le tout était laminé sous forme de plaques, puis roulé très serré de façon à reproduire les cernes du bois.
L'usine de Schrank avec ses trois aspirateurs à gaz carbonique,
sa rampe pour acheminer les algues et un tas de bois synthétique.

Il construisit une usine sur son carré de terrain en friche et celle-ci fonctionna à la perfection au grand désarroi de ses frères. Mais, Abraham étant avant tout chimiste, il négligea totalement la gestion de son entreprise, qui capota au bout de quelques mois. Par dépit, il devint ermite et vécut de la cueillette des champignons.

Mais son invention, tombée dans l'oubli, intéresse aujourd'hui plusieurs gouvernements qui cherchent un moyen d'absorber plus rapidement le gaz carbonique de l'atmosphère et ainsi tenir les promesses du protocole de Kyoto. Le saviez-vous?

lundi 18 juin 2007

Le logo de Londres 2012 fait problème.

Disons-le franchement, les jeux olympiques, ce n'est pas trop ma tasse de thé, même s'ils ont lieu à Londres. Mais j'ai entendu que le logo officiel de la manifestation, créé par Wolff Olins, posait problème et j'ai tenté de me faire une opinion à ce sujet. Pour une fois, je ne suis pas loin de penser comme Tony Blair: "C'est horrible, ou c'est brillant!"
Les tabloïds tirent à boulets rouges sur ce qu'ils considèrent comme un ratage intégral. Les artistes branchés crient au génie. Les uns déplorent qu'il n'y ait pas trace dans ce logo, ni de sport, ni de Londres (à part le mot London). Ils le comparent à "une croix gammée cassée" ou à "un singe faisant sa toilette". En fait, les quatre parties du logo représentent les chiffres 2, 0, 1 et 2. Les artistes, eux, y voient une grande preuve de courage de la part d'une institution comme le comité olympique: "L'art contemporain a enfin repris ses droits".

Peut-être qu'en effet on n'est pas obligé de dessiner un athlète courant sur le Tower Bridge pour symboliser des jeux olympiques à Londres. Peut-être bien que cette palette de couleurs et de formes sera immédiatement reconnaissable et finalement c'est ça qui compte.

Peut-être bien que je commence déjà à trouver que c'est très joli...

La vidéo promotionnelle, par contre, m'a plu tout de suite. Mais, manque de bol, elle a été retirée du site officiel parce qu'elle aurait provoqué des crises d'épilepsie chez plusieurs personnes. Je la mets ci-dessous en conseillant donc aux personnes sujettes à l'épilepsie de ne pas la regarder.




dimanche 17 juin 2007

Elvis dans la peau

Télérama vient de sortir un splendide hors-série consacré à Elvis. Il faudra vous faire à cette idée: nous commémorons cette année les 30 ans de la mort du King et ce n'est pas la dernière publication à paraître à ce sujet. J'attends en particulier les deux tomes monumentaux de Peter Guralnick à paraître en septembre au Castor Astral: Last Train to Memphis (Le temps de l'innocence,
1935-1958) et Careless Love (Au royaume de Graceland, 1958-1977).
Pour en revenir à ce hors-série, on peut très bien l'acheter uniquement pour sa couverture. Une photo un peu floue d'Alfred Wertheimer qui montre le profil d'Elvis tout jeune et King depuis peu. Les couleurs sont douces et chaudes et le papier estsatiné. Le titre, écrit à l'encre dorée mate, est enjolivé de petites branches art déco.

Mais on peut aussi l'acheter pour son contenu. il y a de jolis passages, comme l'article de Laurent Rigoulet qui raconte magnifiquement comment un DJ nommé Dewey Phillips, un type complètement atypique, a lancé la carrière d'Elvis dans son émission Red, Hot & Blue. Des articles parlent de son entourage, de ses contemporains. On y trouve l'opinion que les artistes d'aujourd'hui ont sur lui. En fait, beaucoup d'éléments qu'on connaît peu ou prou, mais qui sont racontés ici sur un ton tout à fait plaisant, qui me fait penser à l'époque où je lisais régulièrement Rock & Folk. François Gorin signe d'ailleurs plusieurs textes.
Cette photo de Wertheimer baptisée "Hold Me Tight" a été achetée par Diane Keaton.
Elle le considère comme le baiser le plus érotique qu'elle ait vu.

Un article est consacré au reportage photo qu'Alfred Wertheimer a fait en 1956. En outre, nombre de photos illustrant ce hors-série sont originales et surtout très soigneusement imprimées. Que voilà un joli moment de lecture!

Ne manquez pas ensuite de faire le quiz en ligne de Télérama pour tester vos connaissances en elvisologie.

Pour accompagner le tout, j'ai choisi trois morceaux enregistrés en public:

Le premier au Eagle's Hall de Houston en 1955:
Baby Let's Play House (mp3)


Ensuite, un morceau tiré de l'excellent triple album That's The Way It Is, un concert de 1970:
Little Sister/Get Back (mp3)


Et pour finir, en 1969, Elvis s'écroule de rire après une minute de chant et ne s'arrêtera qu'à la fin du morceau:
Are You Lonesome Tonight? (mp3)


jeudi 14 juin 2007

James Thierrée: Au revoir parapluie (bonjour poésie)

Mercredi soir, je suis allé voir le spectacle Au Revoir Parapluie de James Thierrée. Il mérite toutes les louanges que l'on a pu lire ou entendre jusqu'ici dans toute la presse. Ce type a une inventivité absolument extraordinaire, une poésie bluffante du début à la fin du spectacle.

Ce qui fait la différence, c'est qu'il a les moyens de ses ambitions. Sa troupe est excellente et lui-même est un as de la pantomime. On a dit et redit qu'il est le petit fils de Charlie Chaplin. Je serais lui, ça finirait par m'énerver. Un artiste veut évidemment qu'on le reconnaisse pour lui-même et pas pour son glorieux grand-père. Mais, qu'il le veuille ou non, il a ce même génie du geste que Charlot. C'est dans les gènes, il n'y peut rien. D'ailleurs, mises à part quelques parties chantées, son spectacle est sans paroles. Il connaît et reconnaît ses dons.

Le spectacle, créé au théâtre de Vidy-Lausanne, est donné au cinéma-théâtre Métropole, au centre de Lausanne, dans la tour Bel-Air, construite en 1931. En voyant le spectacle, je m'amusais à penser que des films comme Les Lumières de la Ville ou Les Temps Modernes avaient été projetés dans cette même salle et c'était d'autant plus émouvant.

Si ce spectacle est à l'affiche près de chez vous, n'hésitez pas une seconde: allez-y et emmenez vos amis avec vous!

Pour vous faire une idée du talent de James Thierrée, voici un extrait de son spectacle précédent, La Veillée des Abysses:

mardi 12 juin 2007

Bloguez vos diaporamas avec SLIDE.COM

Il existe maintenant une quantité impressionnante de sites qui hébergent vos photos et qui vous permettent de les partager avec vos amis, comme Flickr, par exemple.

J'ai trouvé chez Slide.com un joli petit diaporama à insérer dans ce blog. Après s'être inscrit, on peut choisir entre 12 formes à lui donner. Ici, j'ai choisi le diaporama tout simple. Il suffit de cliquer sur le carré pour l'arrêter, puis sur les flèches pour avancer ou reculer.

J'en profite pour donner des nouvelles du Milsabor. On le voit, avec son génois bleu, en tête de la régate de dimanche passé! Merci à Iris pour les photos. J'ai terminé 3ème de la première manche et 2ème de la seconde manche. Pour une première participation, ce n'est déjà pas mal!

Pour en revenir à Slide, il y a aussi la possibilité de faire un diaporama en faisant un lien sur un album que vous avez déposé sur un autre site. Voici, sous une autre forme, l'album Flickr de notre escapade printanière à Paris dont je parlais plus haut:


Notez que, comme sur les autres sites d'hébergement de photos, il est aussi possible d'obtenir l'URL de votre diaporama et de l'envoyer par mail. Ne reste plus qu'à faire de jolies photos...

dimanche 10 juin 2007

En direct de l'espace avec NASA TV

La navette Atlantis est à nouveau en orbite depuis vendredi. Ses occupants auront beaucoup à faire lors de cette mission STS-117 (détails et programme ici) pour construire la Station Spatiale Internationale qui devrait devenir une étape obligée pour les futurs voyages vers Mars.

Grâce à NASA TV, vous pouvez suivre en direct toutes les activités des astronautes, en particulier les sorties extra-véhiculaires qui sont toujours très spectaculaires, surtout lorsqu'on voit défiler la Terre en arrière-plan. L'image que je donne en exemple n'est pas très intéressante, mais c'est tout ce qu'il y a pour l'instant. Si j'attends la première sortie, il sera trop tard pour vous le dire. Notez que vous pouvez aussi tomber sur des images de la salle de contrôle diffusées entres les séquences de l'espace.

Sur cette page, dans la rubrique Public Channels, cliquez sur le lecteur que vous préférez:
J'ai choisi Quicktime parce qu'après la première connexion, il reste un dossier sur le bureau:
Il suffit ensuite de cliquer dessus à chaque fois que vous voulez voir ce qui se passe là-haut, sans passer par la page de la NASA. Bon voyage!

vendredi 8 juin 2007

LE SAVIEZ-VOUS? L'imposture de la Grande Muraille

Il y a bien longtemps, au cœur du grand Empire de Chine, naquit un enfant du nom de Cheng Fui. Dès qu'il fut capable de parler on s'aperçut qu'il était vantard et prétentieux. Arrivé à l'âge adulte et n'ayant terminé aucune formation sérieuse, il projeta de s'introduire à la cour de l'Empereur par la ruse et le mensonge dans seul but de se trouver sans effort une situation confortable. Il y parvint très bien et devint l'un des favoris du monarque.

Un jour, celui-ci lui demanda:
- Au fait, quelle est ta profession, mon ami?
Cheng Fui, ne sachant trop que dire, répondit au hasard:
- Heu ... Architecte! Je suis architecte, Seigneur!
- Ah? Tu es architecte? Alors construis-moi un grand palais au nord du pays! C'est un bon truc pour impressionner les sauvages!
Cheng Fui était très ennuyé, car il ne savait même pas dessiner un angle droit. Mais il n'osa rien dire et convoqua des ouvriers pour construire sans plan un premier bout de mur.

Les ouvriers construisirent un mur d'une centaine de mètres de long et interrogèrent Cheng Fui sur la suite des travaux. Comme il était toujours incapable de dessiner un angle droit, il leur dit:
- Continuez tout droit! Ce sera un grand palais!
Chaque soir, les ouvriers demandaient:
- Maître, que faisons-nous demain?
Le pauvre Cheng Fui, de plus en plus emprunté répondait invariablement:
- Continuez tout droit! Ce sera un très très grand palais!
De temps en temps, pour faire diversion, il leur disait d'ajouter une petite tour carrée parce que les ouvriers savaient le faire sans aucun plan.
Lorsque, après des années de travail, l'Empereur décida de visiter le chantier de son palais du nord, il découvrit un mur qui s'allongeait à perte de vue et Cheng Fui dut lui avouer sa supercherie. L'Empereur entra dans une grande colère et il châtia très cruellement le faux architecte. C'est ainsi que naquit la tradition des eunuques à la cour de Chine.

Quant au mur, pour ne pas perdre la face, l'Empereur déclara qu'après tout il serait bien utile pour protéger son Empire des Barbares et c'est ce qui se raconte encore aujourd'hui. Le saviez-vous?

mercredi 6 juin 2007

Boostez votre petite Hi-Fi pour pas cher avec YAMAHA

Il y a une année, j'ai acheté cette petite chaîne Hi-Fi TEAC CR-H225 chez Darty. Elle coûtait 500 CHF (312€). Je l'ai choisie après l'avoir soigneusement comparée avec plusieurs autres chaînes du même type, dont une DENON, par exemple. Mon critère de choix était le son. Je suis allé au magasin avec mes CD. Et là, aucune hésitation: les enceintes LS-H250 étaient nettement au-dessus du lot. J'emportai donc la merveille.

Mais, l'appétit venant en mangeant, j'ai fini par trouver que tout ça manquait un peu de basses, surtout à petit volume. J'avais noté que ce modèle était doté d'un branchement RCA mono pour un caisson de basses. Je me suis donc renseigné chez TEAC pour voir ce qu'ils proposaient en la matière. Nada! Rien! Que pouic! Dans tout leur catalogue, ils n'avaient pas le moindre caisson adapté à cette chaîne.

J'ai fait le tour des magasins pour voir ce qui existe chez la concurrence. Mais ils étaient tous beaucoup trop gros et trop chers. Comme à mon habitude, j'ai donc farfouillé sur le net et j'ai trouvé!
Chez rohner-technik, j'ai commandé ce magnifique caisson actif Yamaha YST-SW012 qui convient exactement à la puissance de ma chaîne. 30 centimètres d'arrête, 50W, 28Hz-200Hz. Et tout ça pour le prix de 153 CHF (96€), port compris! (Je vois sur le catalogue qu'il est maintenant 10 CHF plus cher...)

A présent, c'est un régal d'écouter des enregistrement live. J'écris ces lignes en écoutant Polnareff au Roxy. On s'y croirait!

lundi 4 juin 2007

Des mots et des couleurs: l'effet Stroop

Le net est envahi de telles photos, je sais. Mais celle-ci, je ne l'ai pas trouvée sur un quelconque site tenu par de joyeux drilles. Je l'ai prise moi-même sur le chemin du boulot. Chaque jour, je passe devant et j'adore ce non-sens de circonstance. C'est simple et sans fioritures. En plus, pour faire bonne mesure, ce panneau indique l'emplacement d'un marché d'occasions de la ... Croix Bleue.

Franchement, quand on le fixe un certain temps et qu'on alterne la vision des mots et du point, l'expérience finit par être déstabilisante, tant notre cerveau lutte contre cette affirmation paradoxale. Il s'agit de la lutte entre une moitié du cerveau qui analyse les couleurs et l'autre, qui lit les mots.

Là, je vous propose un tableau qui, lui, se trouve facilement sur le net et qui illustre le fameux effet Stroop, d'après les théories du psychologue John Ridley Stroop à propos du conflit entre nos deux lobes.

Pouvez-vous dire rapidement et à haute voix la couleur d'impression des mots ci-dessous?
La guerre fait rage là-dedans, hein?

samedi 2 juin 2007

Jukebox: DUKE ROBILLARD et SOLOMON BURKE

Voici des extraits de deux CD que je viens de trouver aux puces. Comme je l'expliquais ici, j'adore faire les puces et trouver des choses inattendues. Et surtout pas chères du tout. Le problème, avec les disques, c'est qu'on ne peut pas les écouter. Il faut les prendre au feeling. Mais pour 3 francs (2€), le risque est minime, d'autant plus que je vais chez des œuvres de bienfaisance et que mon argent n'est de toute façon pas gâché. En plus, ce jour-là, le feeling était bon.
Duke Robillard, dans un album sorti en 1999: La palette bleue. Enregistré dans les conditions du live. J'adore l'ambiance et le son.
Jumpin' Rockin' Rhythm (mp3)


Solomon Burke dans un album de 2005: Make Do With What You Got. Il sera le 20 juillet au Festival de Jazz de Montreux, mais c'est complet...
Let Somebody Love Me (mp3)