George W. Bush: un Monde en phonétique

George W. Bush: l'idiot intégral du village global.

George W. Bush est un crétin patenté. Tout le monde le sait. Ce n'est même plus une nouvelle. Mais, avec la publication accidentelle de la version phonétique de son discours à l'ONU, sa bêtise fait vraiment peur, dans la mesure où il est le dirigeant de la plus grande puissance du monde.

Ses conseillers (infirmiers?) doivent lui fournir en écriture phonétique les noms propres des pays et des gens qu'il est sensé connaître:

• Kyrgyzstan [KEYR-geez-stan]
• Mauritania [moor-EH-tain-ee-a]
• Harare [hah-RAR-ray]
• Mugabe [moo-GAH-bee]
• Sarkozy [sar-KO-zee]
• Caracas [kah-RAH-kus]

La pauvre Aung San Suu Kyi n'était pas dans la liste et cet abruti n'a pas manqué de trébucher sur son nom:
• AnSooAnSanSooChee (mp3)

Mais, même si le Kirgizstan est sur la liste, il ne s'en sort pas mieux:
• Kerzigstan (mp3)

Jusque là, c'est déjà bien pitoyable. Mais quand on pense que Bush a passé une journée à Kennebunkport avec Sarkozy au mois d'août dernier, qu'ils se sont donné de grandes claques dans le dos en ayant l'air d'être les plus grands amis du monde et que moins de deux mois plus tard il faut que ce demeuré dispose d'une version phonétique du nom de son "ami", ça dépasse toutes les bornes.

L'administration Bush peut être qualifiée de tout ce qu'on veut: noyautée par les pires lobbys, orgueilleuse, menteuse ou belliqueuse. Mais son chef n'est qu'un pauvre attardé mental aux capacités intellectuelles nettement au-dessous de la moyenne. Abandonné à lui-même, il n'a pas plus de jugeote qu'une marionnette de théâtre Guignol emballée dans son carton. S'il avait fait plombier, il serait un mauvais plombier. S'il avait fait médecin, il serait un mauvais médecin. Le malheur a voulu qu'il devienne le commandant du "vaisseau amiral des démocraties". En ça, nous sommes tous concernés. Et consternés.

Voilà. J'ai certes enfoncé des portes ouvertes, mais il fallait que ça sorte. Il fallait que je dise ma révolte et mon écœurement face à cette énormité. Il n'y a plus qu'à espérer que c'est la dernière fois qu'une telle erreur se produit. On peut rêver...