Jacques-Louis David a peint d'une façon poignante la déchéance de Claudius Rasibus l'aiguiseur de glaives. La scène montre comment Horace et ses frères viennent se plaindre de la qualité du travail de Claudius. On les voit comparer le tranchant de leurs mains avec celui des glaives qu'ils ont confiés à l'artisan. La menace est grande, car Horace cache dans son dos un pilum qu'il destine au sternum de l'aiguiseur.
A droite, la femme et la fille du pauvre Claudius sont effondrées par sa déchéance. Elles se lamentent. Lui qui était connu comme le meilleur aiguiseur de Rome reçoit maintenant le blâme de ses plus vaillants soldats.
Derrière les deux femmes, la bonne tente de consoler les enfants. Mais elle sait qu'un avenir très incertain les attend.
Comme on peut le voir, la vie des artisans romains n'était pas facile et la fureur de leurs clients n'avait rien à envier à celle des mécontents qui, aujourd'hui encore font un scandale dans un service après-vente.
1 commentaire:
J'avais des doutes, mais je crois que ça se confirme, ce caplan est surmené par notre spectacle scolaire…:-)
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