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Très tôt, le catalogue a comporté un grand nombre de disques documentaire. Les dessins pour enfants y étaient très minoritaires, comme le montre ce catalogue de 1951:
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Il reste maintenant une quantité phénoménale de vues en 3D qui étaient simplement documentaires à leur sortie, mais qui sont devenues historiques avec le temps. J'ai trouvé aux puces des disques racontant la conquête spatiale avec les projets Mercury, Gemini et Apollo. Il existe aussi une multitude de villes et de régions qui proposaient des View-Master en souvenir à leurs visiteurs. On peut ainsi se promener dans le New-York des années 50, visiter l'Expo de Bruxelles en 58 ou celle de Lausanne en 64. Autant de documents qui sont devenus de véritables archives géographiques, sociologiques et techniques.
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Il existe aussi un laboratoire qui scanne les vues stéréo et qui les convertit en images à regarder avec les lunettes rouge/bleu, pour ceux qui ne veulent pas les regarder dans une visionneuse. Mais ce système gâche les couleurs, alors que l'avantage de View-Master est justement de les montrer telles qu'elles sont.
Regardez dans vos greniers et dans vos armoires! Il y a peut-être des trésors qui y dorment. Payez-vous un voyage dans le temps! Et si vous n'avez ni disques ni visionneuse, il y en a des quantités à vendre sur Internet, de collection ou en réédition, parce que le procédé n'est pas mort!
2 commentaires:
Ah, c'est plus ancien que le 400D, mais c'est plus rigolo aussi!
Non seulement, c'est rigolo, mais en plus c'est instructif et même impressionnant pour certaines images.
Je ne comprends pas que cette technique ne soit pas plus développée dans la photo documentaire. Pendant longtemps, j'ai cru que c'était parce qu'il ne pouvait y avoir qu'un seul spectateur à la fois. C'est sans doute un peu vrai, mais quand on voit aujourd'hui tous ces gens avec leur iPod qui écoutent de la musique tout seuls dans leur coin, je me dis que la peur de la solitude ne doit pas être la bonne explication...
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