Giorgio de Chirico cultive la métaphore dans cette toile réalisée en 1913. Sur la droite, on voit un régime de bananes. L'une d'entre elles est détachée: elle symbolise la solitude du peintre.
A gauche, ce tronc évoque Mirella, le modèle fétiche de l'artiste. Cette dernière a entrepris une année plus tôt un régime qui lui a fait perdre plusieurs kilos, puis une jambe, puis la seconde, puis un bras, puis le second. Tant et si bien qu'elle a fini par perdre la tête.
Au loin, on voit passer un train dont la locomotive tourne à l'évidence à plein régime, si l'on en croit les abondantes volutes de fumée qu'elle dégage.
Membre du groupe des surréalistes, Giorgio De Chirico se tourne en 1918 vers le groupe "Valori Plastici", partisan du régime fasciste de Mussolini, ce qui lui vaudra la réprobation générale au sein de ses ancien amis. La banane isolée était donc prémonitoire. De Chirico finira sa vie au régime sec.
A gauche, ce tronc évoque Mirella, le modèle fétiche de l'artiste. Cette dernière a entrepris une année plus tôt un régime qui lui a fait perdre plusieurs kilos, puis une jambe, puis la seconde, puis un bras, puis le second. Tant et si bien qu'elle a fini par perdre la tête.
Au loin, on voit passer un train dont la locomotive tourne à l'évidence à plein régime, si l'on en croit les abondantes volutes de fumée qu'elle dégage.
Membre du groupe des surréalistes, Giorgio De Chirico se tourne en 1918 vers le groupe "Valori Plastici", partisan du régime fasciste de Mussolini, ce qui lui vaudra la réprobation générale au sein de ses ancien amis. La banane isolée était donc prémonitoire. De Chirico finira sa vie au régime sec.
5 commentaires:
excellent ! comme d'ab !
Nom de dieu ! encore un Milsabor comme je les aime.
Diantre! Fichtre! Vous vous emportez, Mme Thérèse! Merci! ;-)
J'avais un peu forcé sur le Jean-Pierre Marielle ("Faut que ça danse !")...
Tout s'explique! Je l'entends d'ici!
Enregistrer un commentaire