Tout comme à notre époque, la période des soldes provoquait une intense activité dans l'Empire romain et en particulier dans sa capitale.
Le peintre Poussin a magnifiquement su saisir l'atmosphère régnant dans les rues lors des soldes de printemps. On peut y voir des maris essayant d'empêcher leurs femmes de dépenser tout l'argent du ménage pour des toilettes qu'elles ne porteront que deux ou trois fois et qu'elles trouveront ensuite démodées.
Au premier plan, on peut voir le sénateur Caïus Prepus essayant de convaincre sa femme Streptomicine que son armoire est déjà pleine de robes bleues. Le peintre a très habilement mis le visage du malheureux dans l'ombre, traduisant ainsi le grand désarroi dans lequel il se trouve.
Sur la droite du tableau, un drame familial se joue sous nos yeux: le vieux Marcus Trolebus retient désespérément son fils déterminé à régler son compte au gérant de la boutique dans laquelle sa femme a laissé la majeure partie de ses revenus. A tel point qu'il n'a plus rien à se mettre sur le dos.
Les enfants sont laissés à eux-mêmes. Les mamans ont pris soin de les gaver durant les semaines précédant les soldes, de manière à ne pas avoir à les nourrir au moment crucial de la dernière démarque.
Dominant ces terribles scènes, un marchand de tissus harangue la foule en vantant sa marchandise, qu'il a d'ailleurs importée à vil prix et qu'il fait passer pour un produit de qualité. Il tient un double mètre dans sa main droite en signe d'appartenance à la congrégation des Arpenteurs Libres.
Comme on le voit, la folie mercantile ne date pas d'aujourd'hui. Heureusement, chaque époque a connu quelques artistes courageux pour dénoncer ces dérives collectives qui conduiront l'humanité à sa perte.
Le peintre Poussin a magnifiquement su saisir l'atmosphère régnant dans les rues lors des soldes de printemps. On peut y voir des maris essayant d'empêcher leurs femmes de dépenser tout l'argent du ménage pour des toilettes qu'elles ne porteront que deux ou trois fois et qu'elles trouveront ensuite démodées.
Au premier plan, on peut voir le sénateur Caïus Prepus essayant de convaincre sa femme Streptomicine que son armoire est déjà pleine de robes bleues. Le peintre a très habilement mis le visage du malheureux dans l'ombre, traduisant ainsi le grand désarroi dans lequel il se trouve.
Sur la droite du tableau, un drame familial se joue sous nos yeux: le vieux Marcus Trolebus retient désespérément son fils déterminé à régler son compte au gérant de la boutique dans laquelle sa femme a laissé la majeure partie de ses revenus. A tel point qu'il n'a plus rien à se mettre sur le dos.
Les enfants sont laissés à eux-mêmes. Les mamans ont pris soin de les gaver durant les semaines précédant les soldes, de manière à ne pas avoir à les nourrir au moment crucial de la dernière démarque.
Dominant ces terribles scènes, un marchand de tissus harangue la foule en vantant sa marchandise, qu'il a d'ailleurs importée à vil prix et qu'il fait passer pour un produit de qualité. Il tient un double mètre dans sa main droite en signe d'appartenance à la congrégation des Arpenteurs Libres.
Comme on le voit, la folie mercantile ne date pas d'aujourd'hui. Heureusement, chaque époque a connu quelques artistes courageux pour dénoncer ces dérives collectives qui conduiront l'humanité à sa perte.
8 commentaires:
:-)
Excellent!
+1 ! :-))
C'est à mourir, non pas de la foule, mais de rire.
Avec ta permission virtuelle, je vais le faire voir demain au chef d'entreprise où j'interviens, ici, au Liban.
Merci, Saluki!
Mais je crains que ta notoriété au Proche-Orient en prenne un sacré coup! Réfléchis à deux fois avant de montrer ça à un bon client! ;-))
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Tu vois, je lis et je prends même la peine de commenter!
Meeerci cocooo!
A+
Arrivé depuis Cuk, j'ai tout vu et j'ai rarement autant ri depuis les rubriques à brac de Gotlib (ça fait quelques dizaines d'années) ...
Bien envoyé !
C'est sûr que les hommes étaient moins aimables qu'aujourd'hui avec leur femme (cf. Poppins).
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