Sans aucun doute, Jean-François Millet est le peintre de la vie quotidienne. Tout au long de sa carrière, il a su évoquer la vie des petites gens à travers des scènes d'une simplicité émouvante.
Sur cette toile de 1857, on voit au centre une jeune paysanne qui cherche la lentille de contact qu'elle a perdue en aidant aux travaux des champs. A droite, sa grande sœur semble lui dire: "C'est-y pas malheureux d'être aussi gourde! Chaque année, aux moissons, tu nous fais l'coup! Déjà qu'on n'est pas riches, si en plus tu nous perds tes lentilles..."
A gauche, sa petite sœur légèrement demeurée désigne quelque chose sur le sol. Elle croit qu'il faut chercher des vers de terre et elle en a aperçu un beau spécimen.
A l'arrière-plan, on distingue des meules de foin. Quelques hommes facétieux en mal de plaisanteries y ont caché une aiguille. Les femmes se mettront à sa recherche dès qu'elles auront trouvé la lentille.
Comme on peut le voir, la vie aux champs était simple mais dure au XIXème siècle. La démocratisation du port des lunettes améliorera la situation, notamment à l'apparition de la deuxième paire gratuite pour ceux qui sont sur la paille.
6 commentaires:
Merci d'améliorer ma culture!
Y a pas de quoi, Stephan!
C'est un plaisir pour moi de dévoiler les secrets des grandes œuvres qui font notre culture! ;-)
Purée, merci Johnny!
Mais François, tu n'es pas sur la paille, toi! Pas encore...
Mais ce que tu ommet de dire (bien que je sois certain que tu n'est pas sans le savoir, un puits de culture sans fond comme toi!), c'est que l'aiguille cachée dans la meule est une aiguille de radium, cachée par Mr Geiger pour tester son nouvel appareil, et que la petite soeur (celle qui est légèrement demeurée) qui va trouver l'aiguille qui va changer sa vie et la face du monde, n'est autre que Marie Curie (dont le vrai nom est Marie Curry d'Agneau Madras Very Hot).
Zit (j'adore cette série, enfin un site de culture sérieux et accessible à un type légèrement demeuré comme moi ;-)
LEGEREMENT demeuré???
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