Le procès de la débâcle de Swissair, l'ex-compagnie aérienne suisse s'est enfin ouvert à Bülach.
On attendait avec impatience ce que les membres du conseil d'administration allaient dire pour leur défense. On a attendu pour des prunes: ils ne disent RIEN!
La tactique de ces messieurs-dames est de se murer dans le silence. Il paraît qu'ils font ça pour ne pas qu'on puisse retenir à charge leurs déclarations lors d'un futur procès civil. Procès qu'ils perdraient, en même temps que toute leur fortune personnelle.
Ce que je pense, c'est que leur position est tellement honteuse qu'ils ne peuvent pas l'admettre en public. Ces gens étaient au conseil d'administration de Swissair en qualité de potiches de luxe. Des jetons de présence faramineux pour quelques heures de figuration. Ils ont été choisis par cooptation par leurs amis radicaux (en Suisse, le parti radical représente la droite économique) à l'intérieur d'un cercle fermé ou tout le monde fait partie de plusieurs conseils d'administration de manière à tenir fermement la place (économique).
Il se trouve que Monsieur Bruggisser, un incapable prétentieux, était à la tête de l'entreprise et qu'il a précipité celle-ci dans la débâcle par une politique désastreuse d'achats de compagnies boiteuses, entaînant même la belge Sabena dans la catastrophe .
Durant ces manœuvres, les membres du conseil d'administration se sont contentés d'acquiescer et de toucher leurs jetons. Aujourd'hui, ils ne peuvent fournir aucune explication. C'est normal. La seule qu'ils pourraient donner, c'est qu'ils n'ont rien compris à ce qui s'est passé. Et ça, ce n'est pas très glorieux...
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On attendait avec impatience ce que les membres du conseil d'administration allaient dire pour leur défense. On a attendu pour des prunes: ils ne disent RIEN!
La tactique de ces messieurs-dames est de se murer dans le silence. Il paraît qu'ils font ça pour ne pas qu'on puisse retenir à charge leurs déclarations lors d'un futur procès civil. Procès qu'ils perdraient, en même temps que toute leur fortune personnelle.
Ce que je pense, c'est que leur position est tellement honteuse qu'ils ne peuvent pas l'admettre en public. Ces gens étaient au conseil d'administration de Swissair en qualité de potiches de luxe. Des jetons de présence faramineux pour quelques heures de figuration. Ils ont été choisis par cooptation par leurs amis radicaux (en Suisse, le parti radical représente la droite économique) à l'intérieur d'un cercle fermé ou tout le monde fait partie de plusieurs conseils d'administration de manière à tenir fermement la place (économique).
Il se trouve que Monsieur Bruggisser, un incapable prétentieux, était à la tête de l'entreprise et qu'il a précipité celle-ci dans la débâcle par une politique désastreuse d'achats de compagnies boiteuses, entaînant même la belge Sabena dans la catastrophe .
Durant ces manœuvres, les membres du conseil d'administration se sont contentés d'acquiescer et de toucher leurs jetons. Aujourd'hui, ils ne peuvent fournir aucune explication. C'est normal. La seule qu'ils pourraient donner, c'est qu'ils n'ont rien compris à ce qui s'est passé. Et ça, ce n'est pas très glorieux...
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6 commentaires:
Cargolux effectuait pour le compte de la Swissair des vols hebdomadaires à destination de l'Asie, la compagnie suisse achetant régulièrement de la capacité cargo sur les avions du transporteur luxembourgeois Cargolux.
Swissair était deuxième actionnaire par ordre d'importance avec 33,7% du capital de Cargolux
Ce contrat a donc, par nécessité, dû être résilié en octobre 2001
D’après le président du Conseil d'administration de l'époque Roger Sietzen, l'ardoise qu'a laissée la Swissair auprès de Cargolux n'est pas significative
Sabena n'a pas eu cette chance !!!
Le 7 novembre 2001, la compagnie aérienne belge Sabena était officiellement déclarée en faillite, avec une dette de 2 milliards d’euros.
Swissair était détentrice de 49,5 % du capital de la Sabena
Le silence a sans doute sa raison, juridiquement parlant. Humainement, il est scandaleux. il exprime, sans bruit, une arrogance inadmissible.
Ce silence montre, une fois encore, un mépris total pour le capital le plus durement touché par cette débâcle : le capital humain, celui qu'on écrase sans vergogne et pour lequel on semble, encore une fois, n'éprouver aucun empathie.
C'est si lamentable que je me demande où ces gens ont placé leur coeur. Dans un lointain coffre-fort, là où dorment les millions qu'ils ont amassés en préparant cette catastrophe ?
Oui, Flep, pour Cargolux, les choses n'ont pas été trop graves. Mais comme le dit Coacoa, les dégâts humains ont été terribles, tant les employés s'identifiaient à l'entreprise. Les plaies ne sont d'ailleurs toujours pas refermées.
Et le mutisme de ces gens est d'autant plus dégueulasse!
La débâcle de la Swissair a en effet été suivie d'autres faillites.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, la fin de la Swissair entrera dans l’histoire comme une honte sociale nationale, a voir international :-/
Oui flep, Sabena n'a pas eu cette chance. Peut-être… Sauf que sans Swissair, cette compagnie était morte bien avant. C'est d'ailleurs ce genre d'achat qui a perdu Swissair, comme l'écrit Caplan.
Cela dit, c'est vrai que ce silence est pesant…
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