mercredi 24 juin 2009

Bye bye Kodachrome

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Vous l'avez sans doute vu ici ou là, j'adore les photos en Kodachrome. Personnellement, ça fait longtemps que je n'en fais plus. D'ailleurs, quand je faisais des diapos, je prenais le plus souvent des Ektachrome. Mais ça m'a fichu un coup, lundi passé, d'apprendre que Kodak renonce à la production de la mythique pellicule 74 ans (!) après sa création.

Loin de n'être qu'un bête produit industriel, ce film a littéralement donné ses couleurs au trente glorieuses, les années d'après-guerre. Un nombre incroyable de documents, à commencer par les accords de Yalta, portent cette marque (Kodak...) indélébile:

Merci aux deux Leopold: Godowsky, Jr. et Mannes, inventeurs du procédé. Merci à vous d'avoir donné des couleurs aux événements importants pour le monde ou simplement familiaux, aux paysages de nos vacances ou des livres d'images, aux starlettes épinglées au mur, qui sont par conséquent devenues des pin-ups:

Jeune à jamais en Kodachrome.
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Pour terminer cet hommage, voici celui de Simon et Garfunkel:

Kodachrome:


5 commentaires:

François Cuneo a dit…

Des couleurs particuières, dommage!

Caplan a dit…

Mais François, c'est JUSTEMENT parce que les couleurs sont particulières que ça a du charme! (De mon point de vue).

l'agent A a dit…

Du mien aussi ! le charme du Kodakrome, j'en ai des planches entières (à 36, 37, voire 38 dias par pelloche !).
Mon pôvre François !! ;-))

zit a dit…

J'en ai fait, surtout la 64, jusqu'en 1988, et puis la Velvia est arrivée, avec ses couleurs si particulières…

z (superbes, ces portraits d'Iris qui illustrent ton article, tu n'aurais pas du arrêter la Kodachrome, Caplan ! je répêêêêêêêêêête : Et la deuxième, c'est sur le pont du milsabor ?)

Caplan a dit…

@ agent A: Ah oui! Je me rappelle aussi qu'on était tout heureux quand on pouvait en faire une ou deux de plus sur un film de 36 poses. Ça faisait durer un peu plus les séances de projection! ;-)

@ Zit: Quelle perspicacité! Mais la deuxième, ce n'est pas sur le Milsabor, mais sur l'Aliénor, le bateau de mon Pépé.