Mais le document suivant prouve que l'être humain est allé beaucoup plus loin dans l'ignominie et que, comparé à cette sinistre révélation, le gavage des oies passe pour une douce plaisanterie.
Le gavage des esclaves au Traczir oriental.
Durant les années 1894-1898, les troupes du royaume du Mithan, dans un dessein expansionniste, envahirent le Traczir oriental. Cette contrée était intéressante, car son sol très riche le rendait propice à l'agriculture. Les envahisseurs imposèrent donc la production de riz à grande échelle. La population autochtone fut donc engagée de force dans les rizières nouvellement créées et se trouva littéralement réduite à l'esclavage. La production augmenta exponentiellement, les bras vinrent à manquer et les entrepreneurs finirent par échanger leurs esclaves au prix fort. Comme il n'existait aucun critère pour fixer la valeur d'un esclave, il fut décidé que leur poids serait déterminant. Ainsi, au terme d'un processus pervers, les exploitants avaient tout intérêt à gaver leurs ouvriers avant de les revendre et en tirer le maximum. Ils les gavèrent donc d'eau fortement sucrée, car c'était un moyen simple et bon marché de leur faire prendre du poids rapidement.
Cette pratique cessa heureusement au départ des envahisseurs, mais la comparaison avec le gavage des oies reste troublante et dérangeante. De cette époque reste l'expression "tu me gaves" qui prend toute sa signification historique après cette révélation. Le saviez-vous?
4 commentaires:
I guess the ultimate infamy would be force-feeding slaves whose only job was to force-feed geese. Ah, humanity!
I didn't dare say, Fearguth!
But humanity will always surprise us!
I remind myself of this every day, Caplan. That's why, despite appearances, I remain an optimist.
Yes. That's why you create every day for humanity! Thank you!
Enregistrer un commentaire