vendredi 14 mai 2010

Freud, Michel Onfray ... et Milsabor!

Si vous n'habitez pas la planète Mars, vous avez sans doute entendu parler du dernier livre de Michel Onfray: Le crépuscule d'une idole. L'affabulation freudienne. Dans ce brûlot, il y démonte consciencieusement l'imposture de la psychanalyse en expliquant que Freud a fait passer ses névroses personnelles pour des généralités et en a ensuite tiré des conclusions universelles. Il s'en explique très bien chez Franz-Olivier Giesbert.


Tout ça pour dire qu'en mars 2008, j'avais commis un petit article consacré à Freud et à son divan dans la série Le saviez-vous? Si vous lisez régulièrement Milsabor!, vous aurez pu constater que je travestis un peu la réalité. Mais, en apprenant ce que nous révèle Onfray, on pourrait presque croire à ce que je racontais, tellement la vérité sur le personnage est ... renversante. Voici ce que je disais à propos du fameux divan:


Le saviez-vous? Freud dépossédé de son divan

Le fauteuil et le fameux divan de Sigmund Freud.

Tout le monde connaît le légendaire divan de Sigmund Freud. Ce qui est moins connu, ce sont les circonstances qui ont conduit à l'utilisation de ce meuble.

Sigmund Freud ayant élaboré sa méthode d'analyse, il se rendit compte que les séances avec ses patients promettaient de durer longtemps. Comme il craignait la fatigue, il décida donc de s'aménager une place de travail confortable, car il était convaincu qu'une bonne écoute passait par une parfaite décontraction du thérapeute. Dans son cabinet, il disposa ainsi un fauteuil à l'usage du patient et, sur la gauche du fauteuil, un divan qu'il se réservait.

Mais les choses ne se passèrent pas comme il le désirait. Lorsqu'il accueillit Wilfried Gropius, son premier client, il lui désigna son curieux assemblage de meubles et lui dit: "Prenez place". Gropius, croyant voir que le médecin lui montrait le divan, s'y allongea confortablement. Freud était catastrophé, mais il n'osa pas contrarier son premier patient. Penaud, il s'installa dans le fauteuil et mena la séance à son terme.

Sigmund Freud n'en revient pas.

La semaine suivante, Gropius s'installa tout naturellement de la même manière. Comme il avait raconté à tout le monde que son psychanalyste réservait un divan à ses patients, Freud dut se contenter du fauteuil lors de toutes les consultations qu'il donna au cours de sa carrière. Ses clients ne se doutèrent jamais qu'un homme très frustré les écoutait. Le saviez-vous?

1 commentaire:

Unknown a dit…

À propos de l’affaire Onfreud
http://www.facebook.com/notes/psychanalogie/en-realite-michel-onfray-veut-sauver-la-psychanalyse-contre-freud-et-les-psychan/391038327884
= http://goo.gl/srst
Où l’on découvre dans les propos de M. Onfray dans la presse et à la télévision qu’il cherche à substituer à la psychanalyse dite « freudienne » une « psychothérapie pour aujourd’hui », « psychanalyse post-freudienne », consistant en… la « méditation philosophique », substituée par supersessionisme. Et que pour cela, il cherche à ridiculiser la règle fondamentale, la « loi » de la psychanalyse, qui consiste du côté du patient à dire tout ce qui vient à l’esprit (« association libre »). Et que dans ces conditions, le livre de M. Onfray cherchant à ridiculiser Freud n’est qu’un moyen de parvenir à ses fins qu’il révèle par ailleurs : « je souhaite dire que j’aimerais que ce livre soit aussi et surtout l’occasion de penser une psychothérapie pour aujourd’hui », in article de M. Onfray publié sur le site du Monde le 7 mai 2010. Où l’on découvre que tout ceci est motivé par la phobie de la notion “freudienne” selon laquelle la « normalité » n’existe pas, et qu’il n’y a qu’une différence de degré, et non de nature, entre les « normaux » et « ceux qui ne le sont pas », et que M. Onfray estime cela scandaleux et tient à une frontière nette entre les deux, afin de pouvoir se placer… devinez dans quelle catégorie : voilà toute l’affaire. Voilà ce qu’y trouvent ceux qui soutiennent M. Onfray dans son ambition.
Sommaire
— des extraits de l’article de M. Onfray paru sur le site du Monde le 7 mai 2010 (mais non paru dans l’édition papier)
— un premier commentaire de l’article de M. Onfray paru sur le site du Monde le 7 mai 2010
— des extraits du Dossier publié par Le Monde, sur site le 7 mai 2010 et dans l’édition papier le 8 mai 2010 : deux articles parmi ceux du dossier
— les liens vers les enregistrements vidéo de la prestation de M. Onfray lors de l’émission télévisée de Laurent Ruquier le samedi 8 mai 2010
— la transcription et le bref commentaire des passages estimés essentiels de la prestation télévisée précitée de M. Onfray le 8 mai 2010
— le lien vers le blog de M. Onfray qu’il consacre à son livre et les suites de celui-ci notamment dans les médias : essentiel pour mieux apprécier la “mentalité” de M. Onfray
— le lien vers le blog d’Emmanuel Fleury qu’il consacre à l’affaire Onfray et notamment liste la plus complète des liens vers les articles relatifs à cette affaire.
Voir http://www.facebook.com/notes/psychanalogie/en-realite-michel-onfray-veut-sauver-la-psychanalyse-contre-freud-et-les-psychan/391038327884
= http://goo.gl/srst
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