lundi 1 juin 2009

Histoire de l'art: Raphaël et la pétanque

Les joueuses de pétanque, Raphaël, 1505.

En 1505, le peintre italien Raffaello Sanzio, dit Raphaël, fait une découverte extraordinaire dans le sud de la France. Pérugin, son maître, l'a envoyé dans la région de Marseille pour faire des repérages de paysages. Raphaël parcourt ainsi villes et villages en faisant de nombreux croquis. Au moment de rentrer à Rome, il fait encore une dernière excursion dans un tout petit village reculé. Et là, sa surprise est totale: au centre du village, il tombe sur trois jeunes filles qui jouent aux boules... dans le plus simple appareil! Passé le premier moment de stupéfaction, il s'empresse de faire un croquis de cette scène insolite. Il demande ensuite le nom de ce sport à ces demoiselles. L'une d'elles, prénommée Fanny, lui répond qu'il s'agit de la pétanque et que sa pratique est courante dans cette tenue.

Rentré à Rome, il montre son croquis à son maître, qui lui conseille d'en faire une toile. Ainsi, la première représentation du jeu de pétanque restera célèbre sous le titre des Trois Grâces.

Il faut noter qu'en souvenir de cette époque où ce jeu se pratiquait par des femmes plutôt court vêtues, les joueurs actuels qui perdent une partie par 13 à 0 doivent embrasser les fesses d'une effigie de la Fanny de Raphaël:



5 commentaires:

@necDOT a dit…

mais attention ... faut faire gaffe que ces grâces ne détectent en vous le petit cochon (pardon, le cochonnet) qui sommeille en tout homme (suivant la croyance populaire, bien entendu)

Caplan a dit…

Tiens? J'avais aussi pensé à cette histoire de cochonnet, mais je me suis dit qu'en France on parle plutôt de bouchon. Je me trompe?

@necDOT a dit…

bouchon .. peut-être ... mais je suis ... belge (septante, nonante mais pas octante ... désolé)

François Cuneo a dit…

Et pourquoi tu hésites à faire de l'humour un peu romand?

Heu… non j'ai rien dit (comprenne qui peut)

Caplan a dit…

Pour ceux qui ne comprennent pas, j'ai eu une discussion animée avec François à propos de la chanson suisse romande. Par décence, je n'en parlerai pas sur ce blog... ;-)

@necDOT: Nous ne disons pas octante, mais huitante, ce qui est d'une logique implacable! ;-)