En 1702, le peintre Daniel Sarrabat fut très impressionné par la première grande panne d'électricité qui frappa la région lyonnaise. Toutes les activités humaines furent stoppées et les habitants se sentirent complètement désemparés.
Sarrabat représenta cette scène qui symbolisait très bien le désarroi ambiant. On y voit le boulanger du quartier désespéré de ne pas pouvoir cuire sa fournée de pain. L'une de ses trois filles a allumé une bougie tandis qu'une autre est obligée de filer sa laine à la main. La rue n'est éclairée que par la pleine lune, ce qui suffit tout juste pour se déplacer à cheval. A la fenêtre, un importun vient demander du feu pour faire des crêpes flambées.
La panne dura deux jours et deux nuits et resta dans les mémoires durant des siècles, au point que les habitants, toujours hantés par la pénurie, ne sortent jamais sans se munir d'un paquet de bougies et regrettent le temps béni où un nouveau-né suffisait à éclairer une pièce:
6 commentaires:
Je suis épaté de telles explications et d'une telle connaissance de l'art. Caplan tu es lumineux ! Que dis-je ! Brillant ! Comme toujours !
Le tout, c'est de savoir se tenir au courant, agent A! ;-)
Merci pour toute cette culture qui n'en finit pas de m'émouvoir.
Je vois bien que tu es tout émouvi!
Je trouve votre page dans un TPE sur l'électricité. Bravo pour le sens critique, les élèves ...
Bonjour,
Faisant des recherches pour lier le thème de l'électricité à celui de l'histoire de l'art, je suis tombée sur votre post. Et là, gros blocage : électricité et 1702 me semblent être deux informations incompatibles...
Pouvez-vous éclairer ma lanterne?
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