Ecoutez plutôt:
Chaque fois que j'écoute ça, je suis roulé par terre de rire et je ne peux pas m'empêcher de la réécouter encore. Je trouve cette persévérance tellement inouïe que ça me fiche une sorte de vertige hypnotique. J'espère juste que je ne vais pas devenir accro...
Ce qu'on peut retenir, c'est qu'elle a persisté sa vie durant à chanter faux et à le faire savoir. Elle avait beaucoup d'argent et elle a pu se payer des enregistrements. Elle donnait un concert annuel au Ritz-Carlton de New York, qu'elle devait certainement louer à grands frais. Elle devait rétribuer son accompagnateur, M. Cosmé McMoon assez grassement pour qu'il accepte d'être le complice du massacre de Mozart, Verdi, Strauss et Brahms durant de longues années. Elle finit par mourir d'une crise cardiaque après un ultime concert au Carnegie Hall, terrassée par les critiques.
A mettre d'urgence dans l'iPod:
• Florence Foster Jenkins: La Reine de la Nuit (mp3)
[edit] M. Donald Collup m'indique en commentaire que la photo noir/blanc que j'avais ajoutée au milieu de l'article ne représente pas Florence Foster Jenkins, ce en quoi il a parfaitement raison.
Monsieur Collup doit avoir une certaine autorité en la matière, car il est le producteur d'un DVD documentaire consacré à la diva: Florence Foster Jenkins: A World Of Her Own, sorti en 2008. [/edit]